Plusieurs habitations situées en plein milieu de la cité Ben Achour sont toujours sous la menace des inondations et ce, à la moindre chute de pluie. « Nous sommes au point le plus bas du quartier de Ben Achour. Une grande partie des eaux venant des piémonts de la montagne de Chréa converge vers cet endroit. Depuis quelques années, les ouvrages de drainage se sont progressivement remplis ; maintenant, seulement une infime partie des eaux est évacuée, ce qui fait déborder le reste vers les maisons », nous explique un habitant de cette cité. Les riverains affirment que malgré la visite du wali, par deux fois de suite et les promesses du ministre de la Solidarité, qui a lui aussi été sur les lieux, rien n'a été fait jusque-là. Pis encore, déplorent-ils, la situation s'est encore dégradée, puisque les risques d'inondations sont encore plus pesants, suite aux dépôts d'importantes quantités de terres charriées de la montagne. Aussi, les citoyens de Ben Achour demandent la réhabilitation de l'ancien canal de drainage et l'élargissement de la section déjà existante. Ces dernières années, font remarquer nos interlocuteurs, le débit des eaux charriées vers cet endroit est devenu beaucoup plus important. Outre le péril des inondations, la stagnation des eaux favorise aussi la prolifération des moustiques et des rats, ce qui accentue les risques de maladies infectieuses, d'autant plus que les eaux de pluies sont souvent mélangées aux eaux usées.