La disparition de deux caméras au niveau de deux blocs opératoires de l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) du 1er Novembre 1954 d'Oran, d'une valeur de plusieurs milliers de dollars, et le différend opposant cette institution hospitalière au groupe allemand Siemens à propos d'un équipement d'imagerie à résonance magnétique (IRM) qui a été totalement endommagé lors de son installation il y a près de deux ans et dont le coût est de 14 milliards de centimes, sont les principaux sujets sur lesquels est revenu plusieurs fois le ministre de la Santé lors de ses discussions avec les cadres de l'EHU à l'occasion de l'inauguration, hier, du centre des urgences médico-chirurgicales de cet établissement. Celui-ci constitue le 24e service de cet EHU, dont l'ouverture remonte à 2004, a indiqué le directeur lors de sa présentation des activités ayant caractérisé cet établissement ces six dernières années. A propos de l'IRM, ce responsable a indiqué au ministre que toutes les démarches effectuées auprès de l'équipementier allemand pour que celui-ci honore ses engagements par le remplacement de l'équipement endommagé ont été vaines. En réponse à cette préoccupation, M. Ould Abbas a déclaré que «si ce fournisseur persiste dans sa position négative, nous serons dans l'obligation d'annuler tous les marchés contractés avec lui». S'agissant des caméras présumées volées, «une enquête minutieuse sera engagée», a-t-il ajouté, en insistant sur le fait qu'aucune indulgence ne sera accordée aux auteurs de détournement des deniers publics. Le nouveau service des urgences de l'EHU revêt un caractère très particulier du fait qu'il n'intervient que dans des cas spécifiques tels que les maladies cardiovasculaires et autres et ne peut en aucun cas recevoir des malades qui se présentent de leur propre chef.