Le boulevard Emir Abdelkader, en plein centre-ville de Bordj Bou Arréridj, a été fermé à la circulation, samedi dernier, par des citoyens, paralysant de ce fait tout le trafic routier. La raison de cette colère exprimée, encore une fois, par une démonstration de rue, était due au mauvais état de la route. «Nos commerces et nos maisons sont coupés du monde. La rue est impraticable en été comme en hiver et cela depuis plus d'une année», dira un commerçant de la rue en question. «C'est une honte ! Faudrait-il une intervention internationale pour finir ces travaux ? » ajoute un autre manifestant. Pour le P/APC qui était sur les lieux, l'entreprise chargée du renouvellement du réseau d'eau potable a enregistré du retard. «Nous avons choisi une entreprise de catégorie 9 pour aller vite mais elle a mis du retard», dira le P/APC, qui ajoute: «Nous sommes obligés de résilier le contrat avec elle.» L'entrepreneur, qui était présent, n'a pas aimé cette action et parle de la mauvaise foi de l'APC, qui n'a pas de plan. Après des pourparlers avec le P/APC, qui a promis de prendre la situation en main, les protestataires ont accepté l'alternative tout en brandissant la menace de réinvestir les lieux