Le réseau routier de la commune de Chabet El Ameur est dégradé. Presque toutes les routes de la commune ont besoin d'être réhabilitées. La RN68 dont on a entamé la «modernisation» depuis deux ans, est presque coupée à l'entrée ouest de la ville. Un glissement de terrain qui s'y est produit il y a trois ans, a provoqué un affaissement qu'on a colmaté à l'aide de quelques chargements de tuf. «En arrivant à cet endroit, les usagers doivent rouler avec beaucoup de prudence, notamment les automobilistes ne connaissant pas cette voie ou qui l'empruntent pour la première fois, car ils risquent d'y subir l'irréparable. La dégradation est tellement profonde que certains châssis de véhicules frottent le sol en passant», s'est plaint un chauffeur de taxi. Au centre-ville, toutes les rues sont pratiquement dans le même état. L'unique chemin menant vers le stade n'est même pas aménagé. Ce qui fait dire à un habitant : « Hiver, comme été, on ne peut même pas se rendre au stade à l'aise». Les habitants d'Imouthas (Matoussa), se plaignent, eux aussi, de l'impraticabilité de la route desservant leur village, si dangereuse à certains endroits. «C'est d'autant plus révoltant, sachant que cela ne fait pas très longtemps que cette route avait reçu un revêtement bitumineux». Toujours concernant l'état des routes, les citoyens de la région soulèvent le cas du tronçon reliant Chabet à Souk El Had, réhabilité récemment certes, mais il garde encore des dégradations très dangereuses, notamment celle que l'on constate quotidiennement non loin du barrage de l'ANP, au carrefour du village Aït Ali.