Signer des contrats avec des partenaires algériens est l'objectif que se sont assigné des hommes d'affaires britanniques. Pour cela, une délégation de Middle East Association (MEA) séjournera à Alger du 2 au 7 décembre prochain. En concertation avec la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), une mise en relation d'affaires sera organisée dimanche prochain. Selon la responsable de la section économique et commerciale de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger, il y a des opportunités diversifiées actuellement que les Britanniques aimeraient saisir surtout en dehors des hydrocarbures. D'où le profil, indiquera-t-elle, des entreprises qui seront représentées dans la délégation en question. Copper Cable Compagny Ltd, câbles en cuivre, aluminium, câbles marins et câbles pour télécom. Bebco Tractor Parts, spécialisée dans les pièces détachées pour tracteurs, outils, équipements et accessoires pour le secteur agricole. RS Components International, versée dans les instruments et outils électriques, électroniques et outils à main. Corus International Prospects, spécialisée dans l'acier, tubes, tuyauteries et plaques. Fujifilm Sericol UK Ltd, connue dans le domaine de l'encre pour imprimantes, photographie. Control Risks Group, spécialisé dans le consulting affaires, risques et sécurité. Surrey, exportation dans le bois et produits en bois semi-finis. Norbain Sd Ltd, production et distribution d'équipement de télésurveillance et instruments de contrôle. Jiskoot Ltd, connue dans la conception, fabrication et fourniture de systèmes de mesure pour l'industrie hydrocarbure. A cela s'ajoutera un représentant de Middle East Economic Digest (MEED), revue économique du Moyen-Orient et Afrique du Nord. Le MEA, soutenu par United Kingdom Trade and Investment représente quelque 75 % des exportations anglaises. C'est une association qui regroupe près de 7000 entreprises. Le forcing britannique en direction de l'Algérie est actionné par British Business Group (BBG), un cadre au sein duquel sont représentées 52 entreprises qui incitent à un investissement tous azimuts. Fin février 2005 à Alger, Michael Thomas, directeur commercial du MEA, n'avait pas hésité à déclarer : « Nous avons été absents de l'Algérie, notamment en raison de la situation sécuritaire, mais aussi à cause d'une mentalité qui laissait penser que l'Algérie était la chasse gardée de la France. Nous devons corriger ces clichés. »