Les barrages de police et de gendarmerie se trouvant sur l'autoroute de l'Est ont été «mis à contribution» pour filtrer les véhicules qui entrent dans la capitale et ont empêché les participants à la marche d'atteindre le cœur de la capitale. Les voitures, en provenance des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa, ont été refoulées après une minutieuse opération de tri. A Réghaïa, les gendarmes en faction au barrage permanent de l'autoroute ont doublé de vigilance durant la matinée d'hier pour ne laisser entrer aucun véhicule qui présentait une quelconque suspicion. C'est ainsi que des voyageurs ont été sommés de rebrousser chemin après une interminable attente sur le bas-côté de la route. Idem pour le barrage de police des Bananiers, où des centaines de voitures, portant les matricules desdites wilayas, ont été contraintes de faire demi-tour. Sur la rocade sud, les deux principaux barrages de gendarmerie et de police ont effectué le même travail de filtrage, la file de voitures qui s'est formée à partir du premier barrage s'est étendue sur plusieurs kilomètres. Notons qu'au barrage des Bananiers les automobilistes pour crier leur colère se sont mis à actionner leurs klaxons tous en même temps, ce qui a contraint les agents de police à lâcher du lest pour un temps.