Un taux de 52% de l'effectif des stagiaires des CFPA (Centre de formation professionnelle et de l'apprentissage) et de l'unique INSFP (Institut national spécialisé de formation professionnelle) de la wilaya de Tipasa est constitué de filles. Ces établissements du département ministériel de Hadi El Khaldi n'attirent plus les garçons. D'ailleurs, un déficit de 1000 stagiaires est enregistré en 2011. Les garçons sont devenus impatients, ils veulent travailler et avoir des ressources pour se prendre en charge rapidement. La wilaya de Tipasa s'est attelée à construire, en un laps de temps très court, des établissements de formation professionnelle et d'apprentissage, ainsi que des blocs d'internat. Or, les CFPA fonctionnent avec une seule brigade au lieu de deux. Certaines spécialités enseignées ne répondent pas aux besoins locaux. Les jeunes garçons, qu'ils soient diplômés, sans formation ou sans emploi, s'imprègnent de la culture de l'informel pour vivre et aider leurs familles.