Le wali a procédé tout récemment à la remise des clefs pour 16 nouveaux propriétaires de logements réalisés au niveau du village Lejnane dans la commune de Chemini. Les opérations d'assainissement urbain et de résorption de l'habitat précaire, entamées depuis plusieurs mois, se poursuivent dans la wilaya de Béjaïa. C'est ainsi qu'après la commune de Sidi Ayad, le wali de la wilaya de Béjaïa a procédé tout récemment à la remise des clefs pour les nouveaux propriétaires des logements réalisés dans le cadre de la résorption de l'Habitat précaire au niveau du village Lejnane dans la commune de Chemini. À 90 ans nna Lyaqout, une veuve de chahid qui a bénéficié d'un logement, n'aurait jamais cru vivre cet instant. «Cela fait 40 ans que nous attendons ce moment» nous a déclaré son fils, venu récupérer la clef du logement. Le relogement de ces 16 familles n'a été concrétisé qu'après avoir assisté sur place à la démolition des anciennes habitations au lieudit Tighilt, une condition que le wali a formulé aux responsables locaux qu'il a instruit à faire de même dans le cadre d'une opération similaire, pour éviter une autre occupation du site. La wilaya de Béjaïa a bénéficié, dans le cadre de la résorption de l'Habitat précaire, d'un programme estimé à 2100 unités, dont 348 achevées et 849 en cours de réalisation. Le foncier demeure le problème essentiel pour ce type de logement. En effet, les logements prévus à Takerietz n'ont pas pu être réalisés faute d'assiette de terrain. Par ailleurs, le directeur de l'OPGI a annoncé, à l'occasion d'une récente session ordinaire de l'APW, que 163 logements RHP sont à l'arrêt, dont 15 unités prévues en 2007 pour la commune d'Akbou. Le marché a était notifié mais l'entreprise n'a pu intervenir suite à l'opposition d'un citoyen sur le premier terrain choisi. Une nouvelle implantation est prévue d'après ce responsable et ce par une densification du site des 45 logements à Akbou. Quant aux logements prévus dans la commune de Béjaïa, exactement à la cité Soumari, l'existence d'une dizaine de baraques habitées a bloqué l'entreprise qui devait intervenir sur cette partie du projet. D'après le même responsable de l'OPGI, les travaux de terrassement pourrait mettre en péril les occupants de ces baraques. Concernant Oued Ghir, l'entreprise retenue pour la réalisation des 100 logements (RHP) s'est désisté, nous apprend-on au niveau de la wilaya. Après le second appel d'offres déclaré infructueux, une entreprise vient d'être retenue au bout du troisième appel. Au sujet des logements à l'arrêt, le directeur de l'OPGI affirme que seuls les 28 logements à Sidi Aïch et les 20 autres de Béjaïa risquent d'être retardés pour leur relance compte tenu de la spécificité de leurs contraintes.