Fini depuis 1996, un lot de 24 logements sociaux APC/CNEP, réalisé à Agouni Oucherki, chef-lieu de la commune d'Aghribs (daïra d'Azeffoun), est en train de se dégrader. Les locaux quant à eux ont été tous vendus par la Caisse d'épargne. Le président de l'APC a interpellé moult fois les autorités concernées quant à la nécessité de prendre en charge ces logements qui subissent des préjudices. La raison de leur non distribution est que le ministère de l'habitat les a achetés alors que l'OPGI refusait de les prendre du fait de leur état lamentable et des dettes (9 millions de DA) contractées vis-à-vis des entreprises réalisatrices. Si l'administration avait consenti à les mettre à la disposition de l'APC, qui lui a transmis le dossier en ce sens depuis 2008, cette dernière en aurait trouvé une solution. Il faut dire que, si ce n'est le respect que les citoyens vouent à l'endroit des élus, ces logements, qui suscitent de fortes convoitises, auraient été squattés il y a longtemps. Il y eut d'ailleurs tentative, mais le ou les auteurs ont fini par renoncer, convaincus de l'illégitimité de l'acte. Aujourd'hui, il existe des gens, non au fait de la situation, qui accusent – «et c'est légitime !», avoue le P/APC – les élus, croyant que ces derniers sont à l'origine du blocage, ce qui est faux évidemment, indique le maire en nous apprenant qu'Aghribs vient de bénéficier d'un projet de 110 logements sociaux dans le cadre du quinquennal 2010-2014. Mais, ajoute M. Irmèche, cela reste insuffisant, sachant la forte demande qui augmentait depuis 1984, dès l'érection de la municipalité au rang de commune. En outre, ce projet était déjà inscrit au profit de la municipalité depuis 1999. Aghribs, qui n'a, jusqu'ici, jamais bénéficié du logement social, malgré qu'elle a des terrains d'assiette, compte actuellement une demande de 1 200 dossiers, rappelle le maire des Aghribs.