La commune de Dar Yaghomracen, dans la daïra de Ghazaouet, a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de milliards de centimes dans le cadre des PCD (plans de développement communaux). Selon le maire, ces crédits serviront à la concrétisation de trois opérations inscrites au titre de l'année 2011, à savoir l'aménagement urbain du chef-lieu de la commune, la réhabilitation des ruelles de Dar Bentata, une localité distante de 6 km du chef-lieu de la commune. La troisième opération touche le village d'Attamna. Les travaux d'aménagements, prévus dans cette localité, concernent essentiellement la réfection de la route qui relie le village au chef-lieu de la commune à même de désenclaver cette bourgade et permettre aux citoyens de se déplacer même pendant les périodes pluviales. Toutefois, ces efforts consentis par les responsables locaux pour améliorer tant bien que mal le cadre de vie des citoyens sont loin de répondre aux attentes d'une population qui se sent isolée et marginalisée. Dar Yaghomracen, à l'instar des autres communes à vocation rurale et qui de surcroît ne disposent pratiquement d'aucune source financière, reste en marge de la dynamique du développement que connaissent d'autres régions favorisées. Confinée dans l'isolement, Dar Yaghomracen n'offre pas grand chose à sa population, surtout les jeunes. Les infrastructures culturelles ou sportives mises à la disposition de cette masse juvénile demeurent très insuffisantes pour ne pas dire inexistantes. Les jeunes, pour échapper à la monotonie du quotidien, se livrent aux éternelles parties de dominos jouées dans une atmosphère délétère d'un café à l'hygiène approximative.Les citoyens de Dar Yaghomracen attendent de leurs responsables qu'ils accordent plus de moyens pour développer leur contrée. Mais faudrait-il encore que ces derniers en aient les ressources nécessaires ?