La tension monte à la cité de jeunes filles Ben Boulaïd de Blida, la première du genre dans toute la ville, qui subit les affres d'une gestion considérée comme primitive par les étudiantes elles-mêmes. L'absence d'éclairage fait craindre le pire car les étudiantes craignent les agressions et les vols. La cité universitaire dispose de plus de 400 chambres avec des blocs pouvant recevoir jusqu'à six étudiantes par chambre. Toutes les filles présentes évoquaient la fermeture des salles d'études et l'impossibilité alors de travailler dans des conditions dignes. Aucune étudiante ne peut prendre une douche décente puisque l'installation souffre de pannes fréquentes et les douches ne sont plus opératoires depuis fort longtemps. Le mouvement revendicatif des étudiantes a débuté le 22 novembre et s'est poursuivi durant trois jours avec l'obligation posée par l'Ugel de l'ouverture d'un dialogue avec l'administration. Les étudiantes insisteront également sur l'absence de bibliothèque au sein de la cité de plus de 2200 filles, sans faire état des étrangères à la cité et qui occupent quasi clandestinement des chambres.