Le directeur de l'établissement persiste toujours dans les mêmes pratiques de gestion néfaste en s'arrogeant le droit d'infliger des sanctions par vengeance contre les responsables syndicaux. Les membres de la section syndicale de l'hôpital «Mère et Enfant» de l'hôpital Mohamed Boudiaf à Debdaba reviennent à la charge. Dans une lettre signée et adressée aux hautes autorités, ils dénoncent les agissements du chef de l'établissement hospitalier et de son proche collaborateur, technicien en maintenance. Les membres de cette section syndicale reprochent à ces derniers «la mauvaise gestion de l'hôpital, la corruption et l'abus administratif». Ils rappellent que les deux commissions de l'inspection générale de wilaya, dépêchées successivement au mois de décembre dernier par le ministère de la Santé pour enquêter sur la gestion et le fonctionnement de la structure médicale, n'ont pas encore rendu leurs conclusions malgré les «graves anomalies» relevées, indiquent-ils. Selon eux, le directeur de l'établissement persiste dans les mêmes pratiques de gestion néfaste en s'arrogeant le droit d'infliger des sanctions par vengeance contre les responsables syndicaux. Néanmoins, le proche collaborateur du directeur, incriminé et interrogé, fait savoir que «les deux commissions qui ont enquêté sur la gestion de l'hôpital n'ont pu jusqu'ici prouver les affirmations calomnieuses de la section syndicale». Et d'ajouter que la commission ministérielle de la santé avait provoqué, au cours de son enquête, une réunion à laquelle ont assisté les membres syndicaux protestataires en présence du directeur et du personnel de l'hôpital. Les membres de cette commission avaient dévoilé, après investigations, que les revendications étaient, surtout, à caractère socioprofessionnel.