Après avoir épuisé toutes les voies de recours pour réintégrer son poste initial de directrice de résidence universitaire de Ali Mendjeli II, dont elle avait été injustement évincée durant un congé de détente par décision n° 1363 en date du 7 août 2007, un cadre de l'enseignement supérieur, en l'occurrence madame Saliha Djellal, s'est rapprochée de notre bureau pour faire part, selon ses propres mots, «de tout ce qu'(elle a) injustement enduré comme préjudice, surtout moral, pendant des années à cause d'une haine aussi incompréhensible que gratuite dont (elle a) fait, et continue de faire l'objet de la part du directeur général de l'Onou, à l'époque directeur des œuvres universitaires à El Khroub, Mohamed-El Hadi Mebarki ». Cette sombre histoire a commencé suite à une inspection de la Fonction publique commanditée par le susnommé, qui avait arbitrairement jugé que la plaignante ne remplissait pas un critère statuaire, en se référant à l'arrêté interministériel du 25-01-2004, exigeant le diplôme d'administrateur, ou autre titre équivalent. Or, elle pouvait faire valoir ce titre par dérogation, comme l'ont fait beaucoup d'autres. Et effectivement, c'est ce qu'elle fera. Elle obtiendra donc sa dérogation en date du 12-9-2007, portant n° 6110/2007, de la direction de la Fonction publique (DGFP), dont le directeur (DGFP) saisira lui-même le sieur en question, en ces termes : « (La lettre du DGFP) entraîne par relation de cause à effet la caducité de la décision n°1363, du 7 août 2007, prononçant la fin de fonctions de la concernée». La dérogation, accordée légalement, sera tout de même contestée par le DG de l'ONOU, au mépris de toute logique. Ce dernier n'hésitera pas à piétiner cette décision, allant même, selon la plaignante, jusqu'à déclarer : « Elle ne reviendra pas tant que je serai là ». Pourquoi ? Est-ce son bien propre ? Qui est-il pour bafouer impunément des décisions officielles ? Ce sont là les questions qui ont hanté et hantent mes nuits, ne cesse de répéter Mme Djellal, qui saisira toutes les hautes instances, dont la tutelle. Pas de réponse. Elle comprend alors qu'elle est devant un cas de « passe-droit et de hogra avéré ». Elle saisira le Conseil d'Etat, qui lui répondra en date du 22 juin 2009, prononçant catégoriquement sa « réintégration à son poste initial », à savoir directrice de résidence à Ali Mendjeli II. En dépit de cette décision, notifiée par un huissier de justice, l'administration de l'ONOU en refusera, sans explication, l'exécution. Nous sommes en pleine fable du loup et de l'agneau. Aujourd'hui, la plaignante qui, sans travailler, perçoit toujours son salaire, veut faire toute la lumière sur cette affaire. Après de multiples appels de notre part, le DG de l'ONOU, contacté il y a une semaine, nous a dit, par le biais de sa secrétaire, qu'il nous rappellerait, chose qu'il n'a jamais faite.