Merci mon cher Ahmed de nous avoir adressé ce cri de révolte contre la médiocrité institutionnalisée au sein des « palais du savoir ». Recevez notre indéfectible soutien. La Rédaction LQA ======================================================= QUAND Le MESRS AGIT SANS LE SAVOIR CONTRE L'ETAT, L'INTELLIGENCE ET LES RESSOURCES VITALES DE LA NATION Jamais, depuis l'indépendance, le pays n'a connu en effet une direction aussi désinvolte et aussi indifférente à la chose publique que celle qui a pris les rênes du MESRS depuis 2004. Le Ministre Rachid Haraoubia et l'équipe retreinte dont il s'entoure ont fait, en neuf ans de gestion à vue, plus de dégâts à la recherche que de bien. Une bonne partie des recteurs qu'ils ont placés à la tête de nos établissements scientifiques ont été, semble-t-il, triés sur le volet, et souvent en fonction plus de leur allégeance qu'en fonction de leur compétence avérée. D'où les blocages, les goulots d'étrangement et les entraves multiples qu'ils n'ont de cesse de susciter comme pour briser les ressorts de ceux qui cherchent réellement à relever le niveau de l'université et du pays à la hauteur des grandes nations inventives. L'amour du pays sacrifié sur l'autel de la carrière et du prestige. Pour l'équipe qui dirige notre tutelle depuis 2004, et qui semble s'éterniser, le MESRS n'est pas compris comme un service public, une institution au service de l'Etat, mais « une carrière ». Autrement dit : le lieu de promotion et d'ascension sociale de ses membres. Comme carrière et lieu de promotion, le MESRS ne peut, dans ces conditions, fonctionner que sur le mode privatif. Fonctionnant par ailleurs sur le modèle d'une chapelle repliée sur elle-même, opaque et fermée à son public-la communauté universitaire-, cette équipe de bureaucrates hautaine et sûre d'elle-même n'a donc de l'amour du pays que ce qu'elle peut en tirer comme bénéfices en termes de fonctions, avantages et prestige. Les mobiles puissants qui la font agir ne ressortent pas d'une conviction philosophique ou politique élevée, d'un idéal sublime transcendant les intérêts personnels, mais d'une vision matérialiste, étroite et étriquée. La politique au sens noble, la bonne gouvernance, les intérêts de l'Etat et de la nation comme entités historique, culturelle et civilisationnelle distinctives, ne sont pas son fort. Son fort, c'est comment défendre son « pré- carré« , sa rente de situation avec maintient du sentiment de « puissance » et de « prestige » que lui confère le sigle MESRS sous lequel elle s'abrite. Les preuves de sa gestion calamiteuse des ressources humaines sont nombreuses et se traduisent par des immenses gâchis en termes de ressources et de compétences disponibles. Dans maints articles que j'ai publiés dans la presse nationale, ces dernières années, j'ai montré, preuves et indices multiples à l'appui, les pratiques foncièrement anti-compétences, voire anti-nationales même, de cette équipe restreinte de gestionnaires qui prétend servir la nation et la science tout en faisant, en pratique, l'exact contraire. Le portrait sociologique de l'équipe dirigeante de notre tutelle actuelle Pour restituer les traits de comportements les plus pertinents de cette équipe,et mettre en perspective sa vision particulière du service publique, je partirai d'exemples vivants, et parmi ceux-ci le mépris dans lequel elle enveloppe le citoyen chercheur ou enseignant. Ce mépris se manifeste, d'abord, et de manière quasi systématique par le refus hautain de répondre à ses doléances qui lui sont adressées souvent par courrier; ensuite, par le refus de l'auditionner lorsqu'il se présente, après avoir parcouru des centaines de kilomètres, devant le bureau de Monsieur « le haut responsable » de tel ou tel service central; par un accueil revêche, rébarbatif, et parfois expéditif, lorsqu'il a la chance d'être reçu par un des responsables… Les traits constitutifs de la psychologie du fonctionnaire imbu de sa fonction. Les traits les plus saillants de ces comportements anti-service public et anti-commis de l'Etat peuvent être rendus de la manière que voici : * Mauvais accueil de l'enseignant dès le seuil de la salle d'attente; * Une attente interminable en salle en raison de la non arrivée à son bureau de « Monsieur le responsable » ou en raison du fait qu'il est « occupé » ( souvent au téléphone ou en en pleine discussion avec un « ami »); * Une mauvaise qualité de la réception de l'hôte enseignant, quand celle-ci a eu lieu; mauvaise réception qui est souvent liée au problème d'écoute et de communication qui met le demandeur et le responsable en décalage, source de malentendus. * Des audiences sélectives. Quand elle ont eu lieu, elles se composent de deux segments de temps forts inégaux : les courts et longs. Les courts étant réservés aux « causes perdues », aux gens dont on estime les soucis ou les préoccupations « banales »; les longs étant réservés aux proches ou aux gens dont estime qu'ils méritent écoute, aide ou considérations. Ce sont ces « hôtes » particuliers qui se taillent la part du lion du temps de Monsieur le responsable…Les premiers sont très vite expédiés, et rentrent souvent bredouille chez eux; les seconds en sortent joyaux et remplis de bonheur d'avoir régler « leurs affaires » en mettant à profit le long temps qu'il leur a été imparti par M. Le responsable… Confusion de statut, de fonction et de rôle…. Cette triple confusion se niche en effet dans la tête de cette minorité de fonctionnaires entichée d'élitisme, de sentiments de supériorité et de volonté de puissance – entendue celle-là- au sens que donne à ce mot Nietzsche. Elle a pour conséquence de reléguer à l'arrière-plan les devoirs, les obligations et le sens civique qu'incombent au vrai commis de l'Etat. La fonction, les hautes charges assumées sont ainsi détournées de leur objectif premier qui est d'être au service de l'Etat, et donc de la collectivité nationale, pour être mises au service presque exclusif de ceux qui en sont les détenteurs. Sous couvert de servir l'Etat, la Nation et la Science, certains de ces fonctionnaires ne font en vérité que les sacrifier sur l'autel de leur vision du monde, si étroite et si égoïste et si intéressée. Les postes qu'ils occupent au Ministère -y compris les locaux, les murs et les couloirs dont il est constitué- leur donne ce sentiment incroyable d'en être les propriétaires légitimes, et c'est plus précisément ce sentiment qu'ils ont de « privatiser » en imagination et en acte l'institution qu'ils sont censés gérer au nom de l'Etat et de la Nation, qui les conduit à ne se sentir obligés de rien vis-à-vis de leurs administrés ( les chercheurs/enseignants) qu'ils traitent non pas en citoyens et en partenaires dignes d'écoute et de respect, mais en troupeau de mouton, en espèce inférieure, en une masse confuse et désordonnée à la manière des molécules organiques… Le refus du MESRS de répondre aux courriers comme preuves parlantes du mépris affiché envers la communauté des enseignants Les règles d'or observées par notre tutelle sont les suivantes: * On ne répond pas aux courriers ( simples et recommandés); * On ne répond pas au téléphone. Lorsqu'elle la standardiste consent à vous passer la secrétaire de Monsieur le Directeur Central, elle ne décroche en général qu'après plusieurs essais successifs de votre part et quand elle le fait, vous vous entendez dire aussitôt : Allô? qui êtes-vous, Monsieur? C'est pourquoi?-pour pour parler à Monsieur?-vous connaît- il?-Non, Madame, mais je suis enseignant de l'Université X et je souhaiterais lui parler ou lui demander RDV?- Il est au téléphone, rappelez plus tard! Vous rappelez deux heures plus tard, il est encore soit au bout du fil avec un quidam, ou bien il est sorti et ne reviendra que dans l'après midi. Vous rappelez l'après midi, à 14heures, puis à 15heures, et à 15heures 30, il n'est toujours pas encore dans son bureau ou il fait dire à sa secrétaire à qui il lui appris de mentir qu'il est absent! A 16heures, vous tentez la dernière chance pour le joindre : il est déjà sorti de son bureau pour ne revenir que le lendemain vers 10heures.! Mais entre cette heure-ci est 12heures, il est en réunion, et entre 12heures 14h, parfois 15heures, il déjeune. Pendant ce temps, celui qui est venu de Tamanrasset, de Tlemcen, d'Annaba ou de Hassi Messaoud, par exemple, dans l'espoir d'exposer à ce responsable ses problèmes concrets, devrait revenir le lendemain ou la semaine prochaine. Cela l'oblige à prolonger son séjour à Alger au prix de sacrifices divers : dépense de temps, d'énergie et d'argent. A Alger, les Hôtels sont chers pour des bourses modestes, tandis que le transport, surtout du centre d'Alger vers les hauteurs ( Ben Aknoun) relève du parcours du combattant… * On ne répond pas aux fax, et parfois on refuse de les réceptionner…. Dans le premier cas, ça relève de l'habitude; dans le second, on réceptionne suivant l'humeur de la secrétaire le fax, mais à condition qu'il ne dépasse pas les trois ou quatre pages, faute de rames de papiers! C'est ainsi que la secrétaire de la Direction des Ressources Humaines (DRH) du MESRS à qui je demandais récemment d'enclencher son fax afin de lui transmettre un courrier motivé de cinq pages, elle me répondait qu'il lui manquait les papiers pour pouvoir les réceptionner! Il aurait fallu que j'insiste pour qu'elle acceptât finalement de les faire passer… Témoignages attestés de la volonté de l'équipe dirigeante du MESRS de démoraliser les compétences nationales internes et de barrer la route de celles qui seraient tenter de réintégrer la mère -patrie. CHOSES VUES. T EMOIGNAGE RELATIF A DES TRAITS DE COMPORTEMENTS PREJUDICIABLES A L'EFFICACITE ET AU FONCTIONNEMENT NORMAL DES INSTITUTIONS DE L'ETAT ( Par Ahmed ROUADJIA, chercheur et professeur des universités). P aris, 25 janvier 2005 A l'attention de Monsieur Rachid HARRAOUBIA, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. M onsieur le Ministre J 'ai l'honneur de vous écrire la présente lettre afin de solliciter votre bienveillante attention sur des faits de comportement, en apparence mineurs, mais qui ne sont pas moins , dans le fond, d'une gravité extrême. En témoigne, entre autre, le refus ou la mauvaise volonté de quelques rares responsables de notre institution universitaire à se conformer strictement aux directives de l'Etat et de son Président en ce qui concerne, en l'occurrence, l'incitation au retour de nos compétences présentes à l'étranger. Je ne viendrai pas sur les nombreuses déclarations que vous avez faites en ce sens, et qui se révèlent à l'examen fort encourageantes à bien des égards. Je me contente seulement de vous rappeler, Monsieur le Ministre, que je fais partie de ces Algériens et Algériennes, exilés de longue main, et qui n'hésiteraient pas à sacrifier leur confort ou situation acquise à l'étranger pour regagner le pays dans le but de mettre leurs compétences spécifiques au service de l'Algérie, qui en a tant besoin. O r ce désir de réintégrer la mère- patrie se trouve à l'évidence contrarié, et donc mal perçu par une poignée de responsables de certains établissements de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, lesquels semblent voir en chaque algérien exilé ou non, doté de compétence et de volonté de bien faire, une personne indésirable pour des motifs qui restent pour moi encore obscurs et quasi inexplicables… Un plaidoyer en faveur du respect des lois, des normes et des règles édictées par l'Etat L e témoignage que j'entends livrer dans les pages qui suivent n'est en somme qu'un prétexte visant moins à me présenter en « victime » de l'ostracisme de quelques responsables, et moins encore à demander une « réparation » ou une sanction contre tel ou tel responsable fautif qu'à dénoncer des logiques et des pratiques de gestion observées de visu et qui semblent à l'évidence s'inscrire en porte-à-faux contre les principes fondamentaux qui fondent notre Etat. Lorsque, par exemple, un responsable d'une institution se laisse guider, dans ses décisions, plus par sa subjectivité, ses caprices ou ses sautes d'humeur que par le souci d'observer à la lettre les règles de droit édictées par l'Etat, il finit inévitablement par affaiblir ou discréditer l'action de ce même Etat dont il est censé être pourtant le serviteur. Un vrai commis de l'Etat n'agit pas envers le citoyen qui frappe à la porte de son bureau selon les sympathies ou les antipathies qu'il pourrait éprouver à son égard, mais uniquement en fonction des critères d'objectivité fondés sur les règles qui définissent les droits et les devoirs de chacun envers l'Etat en tant que système de régulation de l'ordre politique et social. Mes péripéties et les démarches que j'ai entreprises auprès de quelques universités ces trois dernières années démontrent que certains responsables font complètement fi de l'éthique de l'Etat, et qu'ils n'agissent et ne jugent les situations et les demandes qui leur sont faites qu'à l'aune de leur subjectivité personnelle. Leur approche des situations des individus auxquels ils ont affaire est souvent déterminée par des sympathies et des affinités électives, ou au contraire par des antipathies et des animosités, motivées ou non. Outre ce trait de comportement fâcheux, il existe également chez certains responsables cette tendance, non moins fâcheuse, à considérer l'institution qu'ils président comme étant leur propriété privée qu'ils pourraient gérer, fermer ou ouvrir, à qui bon leur semble. Certains peuvent y entrer, d'autres non. C'est leur droit de « chef » qui s' y applique, non celui de l'Etat. Les règles et les rites de passage, c'est-à-dire d'entrée dans le cercle de l'institution privatisée de fait, s'inspirent d'une psychologie constitutive de l'esprit de clan ou ‘asabiya dont parle Ibn Khaldun. En certains endroits, cet esprit est en effet si puissant et si enraciné qu'il crée des espaces réservés, de non droit, où l'Etat est quasiment absent. L es faits que j'expose ici, dans leur état brut, et qui font suite à des péripéties et à des démarches inabouties, se veulent avant tout une manière de contribution à la compréhension de certaines pratiques qui bloquent le fonctionnement normal de certaines de nos institutions. Ils se veulent plus un témoignage qu'une plainte larmoyante. Comme tel, il ne vise pas à clouer au pilori les responsables que j'aurai à citer, mais à pointer du doigt les pratiques auxquelles ils se livrent, et qui s'avèrent à l'examen empirique, contraires aux consignes et aux directives de l'Etat. Bien qu'il est difficile de séparer les personnes de leurs pratiques, bonnes ou mauvaises, il est toujours possible d'imaginer que celles-ci agissent dans les deux cas de bonne foi, mais sans se rendre compte ni de la nature ni des conséquences de leurs actes finaux. Il s'agit là d'une hypothèse qui relève du vraisemblable. On peut en toute bonne foi penser faire de « bonnes choses » au service de la chose publique, alors qu'on agit inconsciemment ou par ignorance de manière tout à fait contraire à la lettre et à l'esprit de l'Etat de droit. Les personnes sont en effet prises dans des structures dont les logiques internes, et les pratiques quotidiennes achèvent de les emprisonner dans des habitudes, des réflexes, et des modes de pensée et d'agir propres au point tel qu'elles oublient, quelquefois, ou feignent d'oublier les valeurs, les normes, les lois, les obligations et les devoirs édictés par les instances suprêmes de l'Etat. C'est pourquoi le rôle primordial de celui-ci est de rappeler sans cesse les fonctionnaires à leur devoir premier qui est de le servir en appliquant à la lettre le droit qu'il le fonde et l' inspire. L'Etat n'est pas seulement instrument de contrainte et de coercition. Il est aussi dispensateur d'enseignement et de pédagogie. Il dit la loi, le juste et l'injuste ; il arbitre les conflits entre personnes et collectivités ; il sanctionne et récompense, condamne et répare, propose et impose. Il est le régulateur de l'ordre social, l'arbitre et le juge. Il est le garant de la loi, qui est en principe au dessus de tous. A l'irrationalité et à la subjectivité primaire des sujets, dont les actes pourraient se traduire par des décisions arbitraires, faites de ressentiments, d'envie, de jalousie ou d'esprit de revanche, il substitue la rationalité implacable de la loi et de la justice sociale. Le déficit d'encadrement universitaire et la question du retour des cadres algériens établis à l'étranger. C e problème est préoccupant. Il a été à maintes reprises évoqué par les hauts responsables politiques algériens. En ce qui concerne le déficit d'encadrement universitaire, il faut dire qu' « On n'a pas un seul enseignant de rang magistral pour la langue française à la Faculté d'Alger. Cela sous réserve des promotions qui sont intervenues ce mois-ci pour les différentes catégories d'enseignants universitaires. ». (déclaration attribuée par la presse à M. Rachid Harraoubia, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique). D'après les chiffres fournis par M. le Ministre , l'Algérie ne dispose que 3 442 professeurs sur 23 205 enseignants pour 647 371 étudiants inscrits dans les différents établissements universitaires du pays. Comment dès lors combler ce déficit en professeurs et en maîtres de conférences, déficit dont souffre gravement l'université algérienne ? La réponse est donnée par M. Rachid Harraoubia lui-même qui suggère le recrutement de « 24 400 nouveaux enseignants pour faire face au nombre de 1 millions d'étudiants à l'horizon 2008. » Pour se faire une idée de ce déficit et mesurer l'ampleur des besoins en matière d'encadrement, il convient d'établir un point de comparaison pour situer la place exacte de l'Algérie dans le champ de l'encadrement universitaire international. Selon les normes internationales, pour qu'un enseignement de qualité soit dispensé, il faut un enseignant pour quinze étudiants. Or, en Algérie, cette norme n'est point respectée,puisque nous avons en moyenne un enseignant pour 30 étudiants. Et comme la moyenne statistique cache de grandes disparités, on pourra faire l'hypothèse que certaines classes dépasseraient quatre- vingt étudiants pour un enseignant. S 'il faut s'en tenir aux seuls chiffres fournis par M. le Ministre de l'Enseignement Supérieur, ce taux de surcharge des classes atteint dans certaines disciplines des proportions dramatiques. Et contrairement aux idées reçues, ce sont les sciences sociales et non les sciences exactes qui souffrent le plus de déficit d'encadrement, et la médiocrité de l'enseignement dispensé qu'on leur attribue généralement n'est certes pas étrangère à ce déplorable état de choses. Il cite en effet des chiffres qui donnent la mesure de l'ampleur des écarts observés. Je le cite : « A titre d'exemple, pour les sciences juridiques, administratives et politiques, on a 1146 enseignants pour 96 334 étudiants en 2003 (c'est donc 1 enseignant pour 83 étudiants). C'est le même cas pour les sciences économiques (1/84) et sensiblement moins pour les langues étrangères et interprétariat (1/51) ou sciences sociales et littérature (1/36). A contrario de cette situation de grave déficit, des filières comme les sciences exactes (1/3) les technologies (1/17), les sciences de la nature et de la vie ou l'informatique (1/36) donnent des taux d'encadrement des plus positifs. » Q ue faire dès lors pour relever ce défi ? M. Le Ministre suggère à juste titre plusieurs pistes et solutions possibles dont je ne retiens que trois principales : dynamiser la post-graduation ; faire appel aux professeurs et enseignants algériens établis à l'étranger ; créer des écoles doctorales parallèlement au recours à la coopération internationale. Cela ne manquerait pas de fournir un taux satisfaisant d'encadrement aux universités déficitaires en matière d'enseignement et de recherche. L es cadres algériens de haute volée sont légion en Occident. Il y aurait, selon certaines sources qu'il faudrait vérifier, plusieurs milliers répartis entre l'Amérique du Nord ( Etats-Unis et Canada) et l'Europe communautaire. M. Xavier Darcos, ministre français, délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, parle, lui, de 214 000 algériens travaillant comme cadres et enseignants dans les divers domaines d'activité scientifique et technologique. Parmi eux, figurent bon nombre de médecins aux compétences attestées, mais dont certains se trouvent ravalés au rang de simples auxiliaires de leurs pairs français. D'où l'émoi exprimé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à leur propos : « ça me fait mal à chaque fois que j'apprends, avait-il déclaré, que des médecins algériens en France ou ailleurs exercent comme infirmiers. » (Cité par El Watan, 16 octobre 2004). C ela fait très mal en effet. Le chef de l'Etat, tout comme les responsables politiques de ce secteur de l'Enseignement Supérieur n'ont de cesse d'insister sur la nécessité d'encourager le retour des cadres nationaux exilés à l'étranger, après avoir été chèrement formés par l'Algérie. Volonté politique louable mais qui se heurte, comme on le verra sous peu, à la force d'inertie et aux résistances de certains responsables de l'administration centrale et locale, qui voient d'un mauvais œil le retour de ces compétences que l'Algérie a formés pour contribuer paradoxalement au développement des pays industrialisés. Comme pour illustrer ce paradoxe, un des cadres du Conseil National Economique et Social (CNES) relève que « Des dizaines de milliers de cadres, intellectuels et scientifique, dont 3000 informaticiens, ont fui le pays entre 1992 et 1996. Cette perte représente l'équivalent de ce qu'ont formé les universités algériennes pendant dix ans. » ( débat de la 21e session ordinaire du CNES, décembre 2002). C omment peut-on faire revenir ces milliers de cadres, les incorporer dans les différentes institutions déficitaires en compétence lorsque ils se heurtent, dès leur arrivée au pays, aux méfiances et aux réticences de certains chefs d'établissements publiques ? Beaucoup en effet, comme dans mon cas, en ont fait l'amère expérience d'un accueil rébarbatif ou d'une fin de non recevoir propres à décourager les meilleures volontés. Exemple concret de démarches et demandes répétées de réintégration de l'université sans suite… M on cas, qui est loin d'être l'unique, tant s'en faut, illustre une situation de méfiance et de rejet de ceux qui viennent de « l'extérieur » de la part d'une infime minorité de responsables bien établis à « l'intérieur ». Les preuves de ce rejet attesté ou implicite ? Les voici, Monsieur le Ministre de la République, dans l'ordre chronologique : * Le 7 septembre 2003, j'envoie un courrier en recommandé au chef de département d'histoire de la Faculté des sciences humaines et sociales de l'Université Mentouri de Constantine lui demandant un emploi en qualité de professeur associé. A ce jour, aucune réponse. * Le 17 décembre 2003, j'effectue une démarche auprès du directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Constantine. Me recevant très aimablement dans son bureau, il me suggère de lui faire une demande écrite de recrutement en qualité de professeur associé, et c'est ce que je fis sur le champ. En lui remettant la lettre manuscrite, M. Le directeur me promit que je serais recruter dans son établissement dès le mois d'avril 2004. Depuis, je suis sans réponse. * Le 20 décembre 2003, en compagnie du professeur de Physique, M. Smain Hamamda, je me rends chez M. Le recteur de l'Université de Constantine, qui nous reçoit avec civilité. C'est alors que je lui ai fait part de mon désir de réintégrer l'Université de Constantine dans laquelle j'avais travaillé pendant cinq ans, quelques années plus tôt, au titre d' enseignant d'histoire. Sa réponse immédiate fut : « Si vous voulez commencer dès maintenant, il n'y aura pas de problème. » Trois jours plus tard, je conçois à l'attention de M. le recteur une lettre ayant pour objet : « demande de réintégration de l'université de Constantine. » que je dépose, toujours en compagnie de mon collègue le professeur Hamamda, auprès de la secrétaire, à 10h45 du matin. Cette lettre est accompagnée d'un exposé de motifs, d'un CV détaillé, d'une attestation de doctorat d'Etat ainsi que d'un arrêté de nomination daté d'avril 1984, me concernant. Là encore, aucune suite n' a été donnée à cette demande. Réponse favorable du Ministère de l'Enseignement Supérieur et procédés dilatoires de l'Université de Biskra envers et contre mes demandes de réintégration * Le 29 mars 2004, je décide de m'adresser directement à l'Administration Centrale. Par l'entremise de notre attaché culturel à l'ambassade d'Algérie, M. Belgacem TOUATI, je fais parvenir une lettre à Monsieur de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, et dans laquelle je formule mon désir de réintégrer l'université avec le souhait d'être affecté de préférence dans un des établissements du sud du pays, sans préciser toutefois la ville universitaire de mon choix. * Une réponse positive en date du 1er juin 2004 me parvient de M. Le Directeur des Ressources Humaines du Ministère de l'Enseignement Supérieur et dans laquelle il dit en substance : « Compte tenu des vœux exprimés concernant l'établissement d'affectation, nous envisageons l'éventualité de votre réintégration au sein de l'Université de M'Sila. » Et de conclure : « Je vous prie de me faire savoir, dans les délais que vous jugerez les meilleurs, si cette proposition vous agrée. » * Le 14 juin 2004, je réponds à ce courrier en exprimant le vœux d'être affecté à Biskra, pour des motifs tant personnels que familiaux ( ma famille étant établi à Ouled Djellal), non loin de Biskra. J'ai réitéré, par la suite, et à maintes reprises ce vœux par téléphone à Monsieur le directeur des ressources humaines qui m'a dit avoir pris acte en transmettant ma demande à M. Le recteur de Biskra… * Un mois plus tôt environ, le 18 mai 2004, je me présente au département de sociologie de l'université de Biskra et demande à parler au responsable, qui n'est rien d'autre qu' un ancien collègue de l'université de Constantine, M. Abdelhamid LAHMAR. L'accueil fut chaleureux. Etaient présents dans son bureau deux hommes que je ne connaissais pas auparavant, Abderrahmane BERKOUK et Abd El Ali DABLA, qui se présentent à moi tour à tour en qualité de professeurs, de responsables du Conseil Scientifique de l'Université et des « amis et proches » de M. Le Recteur. J'en profitai pour leur demander de m'obtenir un entretien avec ce dernier. Aussitôt, l'un des trois collègues prit le téléphone et eut M. Le Recteur au bout du fil, lequel nous dit de monter le voir dans son bureau. Une fois dans la salle d'attente, MM. Dabla et Berkouk me firent signe d'attendre une minute avant de s'engouffrer dans le bureau du Recteur. Ils ressortent une dizaine de minutes environ pour m'annoncer leur désolation : « M. Le recteur ne peut nous recevoir, étant en réunion avec M. le Wali ! » J'en fus d'autant plus surpris que cette prétendue réunion n'était pas inscrite dans l'agenda de M. Le recteur, qu'à l'extérieur il n'y avait aucun signe indiquant la présence de ce haut responsable, et que c'était avec l'accord de M. Le recteur lui-même que nous nous présentâmes à son cabinet ! Pourquoi cette volte-face ? Cette annulation in extremis du rendez-vous accordé ? Serait-elle liée à mon nom même qui résonnerait désagréablement aux oreilles de M. Le Recteur ? Toujours est-il que celui-ci aurait dit, selon M. Lahmar, que j'aurais abandonné mon poste pour partir à l'étranger, et c'est cette circonstance, entre autres, qui aurait motivé les refus répétés de M. Le Recteur de m' accueillir dans son établissement. * Les 19 et 22 mai 2004, je rencontre à nouveau M. Lahmar auquel je demande, pour la quatrième fois consécutive, son accord de principe pour enseigner la sociologie politique ou l'histoire dans son département. Ses réponses étaient invariables : « on n'a pas de postes budgétaires, on n'a pas l'histoire, il faut postuler ailleurs. » Puis, il me donne des conseils « amicaux » qui auraient pu flatter mon ego : « Qu'est-ce que tu viens faire dans cette université ? Il n'y a que clans, régionalisme, et médiocrité ! Avec ton haut niveau scientifique, c'est Constantine ou Alger qui te conviendraient le mieux ! Là bas, l'ambiance est plus scientifique qu'ici…Tu as de l'expérience, tu as vécu longtemps à l'étranger, tu ne pourra pas supporter ni la chaleur torride ni la mentalité bédouine et archaïque de cette région ! » Ces propos ne sont pas inventés ni approximatifs. Je les ai notés textuellement pendant qu'il les prononce ainsi avec un ton presque paternel….De tels propos sont en effet parlant et significatifs d'une méfiance qui ne dit point son nom envers tous ceux qui seraient considérés comme des intrus et dont la seule présence troublerait l'ordre informel institué au prix d'un long travail de coopération , de solidarité mécanique, et de complicité entre amis et clients, traits de comportements qui s'avèrent plus fondés sur l'esprit de corps pris au sens étroit que sur l'intérêt général. * Le 23 mai 2004, je décide de constituer sans trop d'illusions un dossier non pas de « réintégration » mais de recrutement, comme si je n'avais jamais travaillé à l'université auparavant. Ce dossier est composé de toutes les pièces requises à cet effet. Je l'ai confié avant mon retour sur Paris à deux collègues de l'Université de Biskra, M. Moustapha Seid et Said Mekki, du département de science politique, pour le déposer auprès du service du personnel de l'université avant le 19 juin 2004. C'est ce qu'ils firent avant cette date, et depuis, aucune réponse à ce jour ne m'est parvenue de Biskra….Ce dossier a été précédé par une lettre motivée, datée du 14 mai à l'adresse de M. Le Recteur et dans laquelle je réitérais mon désir de réintégration. Nul écho non plus. * Le 15 décembre 2004, je relance pour les mêmes motifs, et par lettre recommandée, M. Le Recteur de l'Université de Biskra. Sa réponse se fait encore attendre. S i je n'ai reçu aucune notification officielle de la part de ce chef d'établissement et si, par ailleurs, il n'a donné aucune réponse motivée, à la date d'aujourd'hui, au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui l'avait saisi à maintes reprises à propos de mon affaire, je sais en revanche par l'entourage de M. Le recteur de l'Université de Biskra que celui-ci s'est fait à priori une idée fort négative sur ma personne, et qui aurait été déterminée, par deux motifs personnels dont l'un est ancien : j'aurais abandonné mon poste d'enseignant à Constantine dans les années quatre-vingt ; le second motif, indépendant du premier, mais qui justifierait à ses yeux son refus de m'accueillir dans « son » établissement, est l'inexistence d'un département d'histoire à Biskra. Pourtant, ma demande de réintégration souligne bien que ma spécialité n'est pas seulement l'histoire, mais aussi la sociologie politique et l'anthropologie, spécialités attestées par des diplômes de qualification délivrés par le Conseil National des Universités (CNU) du Ministère Français de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et à quoi s'ajoute le diplôme national d'Habilitation à diriger des recherches (HDR) en science politique en passe d'être présenté à l'Institut Politique de Paris. M. Le recteur de Biskra qui ne semble pas avoir daigné jeté le moindre coup d'œil sur ce dossier solidement constitué a décidé donc tout bonnement de recourir à des subterfuges et des faux-fuyants comme pour gagner du temps et enterrer sans suite ma demande légitime de réintégrer la communauté universitaire nationale. L 'autonomie accordée par l'Etat aux universités autorise-t-elle les chefs de ces établissements de passer outre les recommandations et les directives présidentielles et ministérielles ? L'autonomie signifie-t-elle coudées franches données aux responsables des universités de prendre des mesures selon leur gré et sans référer aucunement à leur tutelle, qui devrait, elle, se contenter purement simplement d'avaliser les orientations et les décisions prises par « le bas » ? Je laisse momentanément en suspens ces questions pour revenir à la notion de responsabilité civique et citoyenne. L'Etat, le civisme et l'esprit citoyen L 'Etat se construit et se consolide avec la coopération de tous les citoyens. Constitutif de l'Etat, l'individu citoyen est aussi constitué par lui puisque seule l'égalité devant la loi commune permet de le libérer abstraitement des réseaux de solidarité et de domination locale des « particuliers ». Etre civique et citoyen, c'est faire en sorte que les lois de l'Etat soient scrupuleusement observées. Cela est plus particulièrement vrai et vivement recommandé au citoyen titulaire de charges administratives ou politiques, charges qui ne sont pas un privilège qui lui donnerait droit aux décisions arbitraires, mais des fonctions rectrices ayant pour objectifs ultimes de faire appliquer uniformément les lois de l'Etat à tous. Ces lois, par définition transcendantes, excluent toutes sortes d'actes, de décisions ou de mesures d'exclusion ou d'inclusion basées uniquement sur l'appréciation subjective, les lubies ou les sautes d'humeur, de celui qui a la charge de les appliquer. A u final, la question que je me pose est celle-ci : comment se fait-il que, d'une part, on ne cesse de parler d'un déficit cruel d'encadrement universitaire et de faire des obstructions, d'autre part, aux cadres qui voudraient, comme moi, prendre en charge une part d'enseignement et de formation des étudiants en post-doctoral ? Certes ces obstructions ne sont pas le fait de toutes les institutions, et l'exemple de Constantine et de Biskra, ne saurait être en aucune manière généralisable à toutes les universités dont beaucoup de responsables s'avèrent parfaitement conscients des enjeux de l'enseignement et de la recherche et ne demandent pas mieux que d'attirer vers leurs établissements le maximum d'enseignants et de chercheurs de qualité . Des logiques d'intérêts particuliers aux horizons bornés contre l'Etat et le citoyen C es nuances faites, il n'en reste pas moins qu'il existe des établissements où des responsables, mais aussi une partie non négligeable du personnel enseignants et d'encadrement pédagogique, comme les chefs de départements ou d'instituts, qui dissimulent à peine leur hostilité, sinon leur méfiance, non seulement envers les cadres nationaux venant de l'étranger, mais aussi envers ceux de l' intérieur du pays. Pour cette minorité de personnes qui veille plus au maintient et à la consolidation de sa rente de situation, et aux positions de pouvoir et de « prestige » acquises qu'à produire le savoir, les compétences d'où qu'elles viennent sont source de déstabilisation, voire de trouble ou de menace à « l'ordre » local. Comme l'enjeu scientifique est très faible, pour ne pas dire de somme nulle, cette minorité « d'installés » s'efforce de faire feu de tous bois pour refouler les éléments producteurs de sens et de rendre, par conséquent, impossible aux personnes nanties de compétence et de bonne volonté d'agir dans l'intérêt général. Consciemment ou non, cette minorité d'administrateurs dans laquelle beaucoup d'enseignants brillent par leur absence quasi totale dans le domaine de la production scientifique, est mue davantage par une logique de réseaux et d'intérêts privés que par le souci de servir la politique de l'Etat qui, en l'occurrence, met l'accent sur l'emploi et l'usage rationnel de ressources humaines et matérielles dont dispose la nation. Les entrepreneurs institutionnels C 'est pourtant au sein de cette minorité d'utilitaristes où les intérêts privés priment l'intérêt collectif, que résonne le plus le discours du nationalisme algérien dans sa version la plus étriquée et étroite du terme. C'est en son sein que l'exaltation des vertus nationalistes se fait le plus entendre comme si chanter les louanges du nationalisme était preuve d'efficacité et de fidélité authentique aux origines. L'excès d'identification aux valeurs nationales, patriotiques et religieuses, l'exagération des œuvres accomplies par la Révolution algérienne, le discours inflationniste et superflu produit et rabâché à son propos, la connotation fortement religieuse de certains exposés et conversations se voulant « académiques », la prétention sans cesse réaffirmée d'être « plus algériens que les autres algériens », voilà qui est censé donner à cette minorité d' « entrepreneurs institutionnels » la légitimité de vrais « patriotes » et le statut d'indéfectibles serviteurs ou commis de l'Etat. En effet, pour les membres de cette minorité d'administrateurs et de chargés d'enseignement pédagogique, minorité complètement recroquevillée sur ses petits privilèges, matériels et symboliques, et sans cesse inquiète ou angoissée à l'idée de les perdre, les compétences que l'Etat tente d'attirer et d'employer à bon escient ne sont pas de bonne augure. C'est pourquoi elle s'emploie par tous les moyens dont elle dispose pour empêcher leur incorporation dans le système universitaire dont elle entend faire sa chasse gardée. L es clivages linguistiques sont une autre source d'obstacles majeurs au progrès de l'enseignement et de la recherche, et un frein à l'incorporation et à la mise en valeur des compétences authentiques dans le système universitaire. Entre ceux qui ont effectué leur cycle d'enseignement en Occident et dans l'ex-bloc soviétique d'une part, et ceux qui ont fait leur formation en Orient arabe ou dans le système d'enseignement arabisé en Algérie, d'autre part, sont si grands qu'ils se traduisent quelquefois, sur le terrain même, par des rivalités mesquines, par des ressentiments et des animosités telles que les préoccupations véritablement scientifiques cèdent le pas à la concurrence, faite à front renversé, pour l'acquisition des positions de pouvoir et de prestige au sein de l'administration, passage obligé pour quiconque voudrait éliminer ou affaiblir la partie adverse. Dans cette configuration des luttes croisées, les étiquettes culturelles et idéologiques revendiquées par les uns et les autres ne sont en vérité qu'un moyen stratégique visant des buts strictement corporatistes ou utilitaires. C'est dans ce contexte que se comprennent les réticences et les résistances conduites de manières plus ou moins feutrées par certains lobbys contre la politique nettement affichées par les hautes instances de l'Etat d'employer et de réintégrer le potentiel scientifique national dispersé aux quatre coin du monde dans le dispositif local de l'enseignement, de la recherche et de la formation. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre de la République, l'expression de ma haute considération. A ROUADJIA Ahmed ROUADJIA 50, rue des Rigoles BL1 75020 Paris Tél. 0143490594 0661112544 E-mail : [email protected] Courriers au Ministère de l'Enseignement Supérieur Sans Suite. Pour la seule année 2005, j'ai envoyé aux différents responsables du MESRS ( Ministre, Secrétaire Général, DRH…) plus d'une cinquantaine de courriers (lettres simples, recommandées et fax) et plus deux cents coups de fils, tous notés sur mon calepin, avec jour, heure, minutes et secondes près). Aucune réponse ne m'a été donnée! Silence radio partout! Parmi les correspondances les plus importantes, je ne vais signaler ici que dix d'entre elles envoyées au Ministre, et 2 à son secrétaire général. Aucun écho! L'unique réponse que j'ai reçue était venue du Recteur de Batna ( cf. Lettre ci-infra). Dans sa réponse à mon courrier sur les raisons ayant fait que je fusse empêché in extremis de continuer à dispenser mes cours après mon recrutement par son établissement, il me répondait que je devrais demander « une autorisation au Ministère » vu que je m'étais absenté du pays durant de longues années. Cette réponse était la preuve d'une conspiration concertée et ayant pour toile de fond et prétexte « le gros dossier de la SM » qui aurait été confectionné à mon propos. Le Ministre et ses collaborateurs qui étaient parfaitement au courant de ces manigances, n'avaient nullement réagi et tous mes courriers et mes démarches multiples effectués pour en savoir plus n'avaient donné aucun résultat. 1.Lettres envoyées à Haraoubia sans réponses * Lettre envoyée depuis Paris le 5 janvier 2005 (« choses vues« ) * Lettre 25 janvier 2006, « empêché d'enseigner » à Batna, sans réponse * 27 décembre 2005, sans réponse ( datée d'O Djellal) * 25 janvier 2005 (lettre depuis Paris), sans réponse * 27 décembre 2005, sans réponse * 14 février 2005, sans réponse * 25 janvier 2006, lettre de rappel, recommandée, sans réponse * 22 juillet 2006, recommandée d'Ouled Djellal * 22 décembre 2005 au recteur de Batna ( cf. Réponse) * Copie de cette dernière lettre envoyée le 30 novembre 2005, en recommandée au Ministre de MESRS, sans réponse. 2 . Lettres envoyées au SG. Gherras (sans réponses) A l'Attention de Monsieur Mohamed GHERRAS, secrétaire général du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Alger le 6 décembre 2005 Objet : empêché sans explication de signer mon PV d'installation M Onsieur le secrétaire général J'ai l'honneur de vous écrire la présente afin de vous exposer brièvement la teneur de ma démarche que voici : Auditionné en septembre 2005 par trois docteurs de l'université Hadj Lakdar de Batna, dans le cadre d'un concours de recrutement , je suis déclaré reçu reçu en novembre et classé premier dans la liste des historiens. Au cours de la première semaine de novembre, le PV d'admission est affiché au rectorat où mon nom figure sous la rubrique de « reçu ». A la vue de cette mention, je me présente au bureau du personnel enseignant pour signer le PV en question, et là, on me fit savoir que je ne saurai le faire car il y aurait « un problème » concernant mon cas. Je demandai alors lequel, et nul ne put me donner la réponse….Les réponses, quand il y en avait, étaient systématiquement évasives…. Depuis, je n'ai cessé de multiplier les contacts avec l'université et la tutelle sans que j'eusse pu avoir une réponse nette, orale ou écrite, à propos de ce refus de me laisser signer le PV et de commencer à exercer ma fonction d'enseignant et de chercheur. C'est pourquoi, faute d'avoir eu une réponse des institutions et des personnes contactées, je m'adresse à vous afin de solliciter votre aide en vous priant d'avoir la gentillesse d'éclairer ma lanterne. Au reste, je vous prie, Monsieur le secrétaire général et cher collègue, de croire en l'expression de mes sentiments distingués. Dr Ahmed ROUADJIA 16 décembre 2005, lettre faxée à Mohamed GHERRAS SG du MESRS. PS. De mai 2008, date de ma suspension brutale et illégale de mon poste par le recteur de Msila jusqu'à la date d'aujourd'hui, le nombre de courrier envoyé au MESRS, et qui est resté sans réponse, dépasse la trentaine. Si chacun des enseignants- et Dieu sait qu'ils sont nombreux- se mettaient à dénombrer les lettres qu'ils ont envoyées à ce même Ministère, on en arriverait certainement pour chacun d'eux à des dizaines et des dizaines auxquelles on n'aura pas donner la moindre suite. C'est dire que je suis bien loin d'être le seul au niveau national à ne pas recevoir de réponses de la part de cette tutelle qui ne se sent manifestement guère concernée par ses administrés qu'elle traite avec mépris et indifférence. Si mon cas paraît être « exceptionnel », c'est parce j'en parle pendant que des centaines d'autres dont la situation pourrait être bien plus dramatique que la mienne se taisent ou ne savent pas comment s'y prendre pour dénoncer à l'opinion publique nationale les mauvais traitements que leur réserve cette administration ministérielle complètement oublieuse de ses devoirs et obligations éthique, morale et politique. LETTRE A M. RAHMANI EN REPONSE AU FAUX DOSSIER DE LA SECURITE MILITAIRE : Renvoi , abandon de Poste ou Démission? Boussaâda le 10 septembre 2008 A l'intention de Monsieur RAHMANI, Coordonnateur National du CNES Objet : pour couper court aux fausses rumeurs Comme pour justifier ou donner un fondement moral à ma suspension de mon poste avec blocage de salaire, une rumeur persistante, se faisant jour dans l'entourage de Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, et dont les auteurs masqués tentent de répandre et d'accréditer l'opinion- évidemment fausse- que j'aurais été renvoyé de l'université de Constantine à la fin des années quatre-vingt. Or, pour mettre une sourdine définitive à cette rumeur récurrente dont j'ai eu maintes échos, je souhaiterais faire une mise au point de manière à dissiper les éventuelles équivoques qu'une telle rumeur pourrait faire naître à mon propos. Pour faire court et simple, je dirai : premièrement, je n'ai jamais été renvoyé pour quelque motif que ce soit par l'université de Constantine ; secundo, j'ai donné moi –même ma démission motivée ; tertio, je dispose des attestations administratives ( lettres recommandées, correspondances, etc., de ladite Université, et qui attestent des faits énoncés ci-dessus. Ces faits peuvent être récapitulés de la manière que voici : 1. Ma démission de l'université de Constantine fait suite à une demande de détachement en vue d'achever ma thèse de troisième cycle en France qui me fut d'abord accordée avant qu'elle me fût retirée au profit d'une tierce personne… 2. Ma démission ne fut pas le résultat d'un « coup de tête » ou d'un quelconque démêlé avec mon université, mais fut décidé sous l'impérieuse nécessité de parachever ma thèse en comptant sur mes propres moyens, faute d'avoir obtenu le détachement demandé. Pour reconstituer le puzzle des démarches légales que j'ai effectuées et montrer que mon départ de l'université de Constantine était aussi légal que possible au sens qu'il n'a relevé ni d'un abandon de poste, ni d'un renvoi, comme certains mauvais esprits tendent à le faire croire, il me faut exhumer les documents dont je dispose : Premièrement, voici ma demande de détachement ainsi datée et conçue Constantine le 25 juin 1987 Rouadjia Ahmed Institut des sciences sociales de Constantine (département Histoire) Monsieur le directeur de l'Institut des sciences sociales Objet : détachement de longue durée Monsieur, J'ai l'honneur, par la présente lettre, de vous solliciter de bien vouloir ainsi que les instances supérieures de l'Université de Constantine, m'accorder un détachement de longue durée ; celui-ci m'étant indispensable pour achever mes travaux de recherche. Etant entendu que l'enquête de terrain étant achevée [ sur les mosquées], il me reste à entreprendre le dépouillement systématique d'un bon nombre de documents tant aux Archives françaises de l'Armée (Vincennes) qu'aux Archives d'Outre-mer (Aix-En-Provence).Faut-il rappeler que mon sujet de recherche porte sur l'histoire culturelle et cultuelle de la ville de Constantine, dont les principaux documents ont été dérobés par la France coloniale, et se trouvent en effet entreposés près des institutions ci-dessus citées. Au demeurant, je vous prie, Monsieur, de bien vouloir agréer, mes salutations respectueuses. Rouadjia A. NB.- Au bas de cette lettre manuscrite (dont copie est conservée), se trouve le sceau de l'Institut des Sciences Sociales avec la signature de Monsieur le Directeur, El Aid Messaoud. Celui-ci ajouta cette phrase, en arabe : Sahib mouthakiraa talabaâ intidaban tawil al madda wa lidhalika ouayadouhou fi talabihia ( l'auteur de ce Mémoire a demandé un détachement de long duré et c'est pourquoi j'appui sa demande). Deuxièmement, une lettre en date du 24 octobre 1987 adressée par le Directeur de l'Institut des Sciences Sociales à Monsieur le sous-directeur de l'Université chargé des enseignements supérieurs et de la recherche scientifique ayant pour objet : l'affaire du détachement de M. Rouadjia Ahmed. Rédigée en arabe, cette lettre dit en substance : « En réponse à la correspondance datée du 22 octobre 1987 que nous avons reçue, et concernant plus particulièrement la question du détachement de M. Rouadjia Ahmed , j'ai l'honneur de vous informer que le Conseil Scientifique avait retenu – lors de sa réunion tenue en date du 18 mai 1987- trois candidats du département d'histoire et au premier rang desquels Melle Mejani Bouba, et ce conformément aux textes ministériels et selon un classement prioritaire. Sachant que M. Rouadjia Ahmed avait présenté un recours écrit, qui fut envoyé au Ministère par votre entremise en date du 25 juin 1987. Vous trouverez ci-joint copie du procès verbal du Conseil scientifique accompagné de la présente correspondance. Veuillez agréer l'expression de ma haute considération. Directeur de l'Institut. Troisièmement, je me suis fait délivrer une attestation comportant la référence N° 38, datée du 28 octobre 1987, par le directeur de l'Institut des Sciences Sociales, et dans laquelle celui-ci écrit : « Le directeur de l'Institut des Sciences Sociales de l'université de Constantine atteste que Monsieur Rouadjia Ahmed, assistant stagiaire au département d'histoire de l'Institut avait été précédemment retenu candidat par le Conseil scientifique de l'Institut en vue de l'obtention d'un détachement en vue de parachever sa thèse de doctorat de troisième cycle en France, et ceci lors de sa session en date du 18 mai 1987.Et son classement a été le troisième parmi les trois candidats du département d'histoire. J'atteste également que l'intéressé avait déposé un recours qu'il a envoyé au Ministère par voie administrative en date du 25 juin 1987, dans lequel il sollicitait un détachement complet (…) Par ailleurs, j'atteste que la personne citée n'a jamais bénéficié d'un détachement à l'étranger. Cette attestation lui a été délivrée à sa demande en vue de la présenter à qui de droit. Signé : El Aid Messaoud, directeur de l'Institut des Sciences Sociales ( texte traduit par nos soins). Quatrièmement, ma démission de l'université de Constantine résulte donc d'une série de démarches infructueuses pour obtenir un détachement, et non de mon prétendu « renvoi » de celle-ci. La lettre de démission, envoyée en recommandée avec accusée de réception ( dont copies conservées) témoigne de l'inanité de la rumeur- fausse- colportée à mon propos par quelque cercle au sein du Ministère de l'Enseignement Supérieur. Voici la teneur de ma lettre de démission dont on trouvera également copie aux archives de l'université de Constantine. Datée du 16 novembre 1987, elle était ainsi libellée : A Monsieur le directeur de l'Institut des sciences sociales de l'université de Constantine Objet : démission Monsieur N'ayant pu avoir ni le détachement dont je pouvais prétendre à bon droit, et qui aurait pu me permettre d'achever dans des conditions satisfaisantes mes travaux de thèse, ni par conséquent, le temps nécessaire en vue de demander une mise en disponibilité, je vous prie donc, Monsieur le directeur, de bien vouloir accepter ma démission et de la porter à la connaissance de l'administration compétente afin qu'elle puisse prendre les dispositions nécessaires. Au reste, les motifs qui m'ont dicté, mais à mon corps défendant, cette démission, étant soulignés ci-dessus. Je vous prie, derechef, Monsieur le directeur de l'Institut des Sciences Sociales, de bien vouloir accepter ma parfaite considération. Veuillez agréer, Monsieur le directeur de l'institut des sciences sociales, mes salutations respectueuses. Rouadjia Ahmed. Cinquièmement, je me dois de révéler d'autres faits occultés et dont l'occasion se présente à point nommé. En mai 2005, j'ai demandé depuis Paris où je résidais aux responsables de l'Université de Batna, dont je fus l'un des premiers enseignants quand elle était encore un simple Centre Universitaire ( 1983-1984) de réintégrer mon université d' « origine » au titre de professeur invité. Mon choix a porté sur Batna en raison de bons souvenirs que j'ai gardés de cette ville, de l'hospitalité de ses habitants, et de ses beaux et magnifiques paysages alentours ( Timgad, Lambèse, les Balcons de Ghoufi, Oud Abdi, Monts des Aurès…). Ma demande fut exaucé par le recteur, Feu Mohamed Khazzar. En juin 2005, je suis l'hôte de l'université où je suis convié à donner cours et conférences au département de français. Accueil chaleureux et corrects de la part du recteur et de son équipe, dont certains me connaissaient de longue main. De juin à septembre 2005, je suis comme un membre de la « famille » universitaire locale. Cet accueil fraternel, avec ses retrouvailles, et ses effusions chaleureuses, réveillèrent en moi les démons de la nostalgie du « retour » au bercail. C'est alors que je décidai de changer de cap : j'ai demandé qu'on transforme mon statut de professeur invité en un professeur tout court, c'est-à-dire de me faire recruter comme Maîtres de Conférences à plein temps. On me demande de déposer un dossier. C'est que j'ai fait. Quelques temps après, je suis auditionné par un jury dont un seul était titulaire d'un doctorat, les autres étant, si je ne me trompe, des maîtres assistants. Bref, je fus classé premier dans la liste des historiens dressés sur le procès verbal. En septembre, l'université me fournit à ma demande un billet d'avion pour aller chercher mes livres restés à Paris. Pendant mon séjour parisien, je suis contacté par TV5 en vue de participer à l'émission C dans l'Air consacré à « la réconciliation en Algérie ». Dans cette émission, je défendais cette politique de réconciliation tout en expliquant « en direct » que les Algériens n'avaient guère le choix que de se tendre la main. Même si je critiquais parfois et de manière sévère certains clans et groupes qui parasitaient l'Etat, je restais néanmoins dans les limites du « politiquement correct ». Cette émission a été largement suivie en Algérie. A mon retour, à Batna, j'ai remarqué que le comportement de Monsieur le recteur- que Dieu élève son âme au Paradis- avait changé du tout au tout. D'abord, il était devenu fuyant, il m'esquivait. Son potable ne répondait pas, et son chargé « spécial » de mission qui avait l'habitude de me recevoir à tout moment dans son bureau et de jouer le bon intermédiaire entre le recteur et moi, était devenu sinon méfiant, du moins froid et rébarbatif. Il prenait en fait les airs d'un homme affairé, pressé…, bousculé par mille tâches « urgentes ». Et quand il consentait m'entendre, il me faisait sentir par des allusions qu'il y aurait des gens à l'université qui auraient beaucoup de griefs ou une « dent » contre moi… Bref, début octobre, je me présentais au département d'histoire où je retrouve l'adjoint du chef du département chargé de la pédagogie, qui était mon ex-étudiant en 1983 au centre Universitaire de Batna. Il me donne les horaires et les noms d'amphi où je devrais donner mes cours. Les 8 et 9 octobre ( date exacte à vérifier), j'ai dispensé des cours, mais deux jours plus tard, je reçois un coup de fil affolé de la part de ce responsable pédagogique me disant : « cheikh, je vous prie de ne pas revenir aux cours ! On m'a donné l'ordre de ne pas vous laisser pénétrer dans les salles, et si vous le faites, je serais bien obligé de faire appel aux agents de sécurité ! Je ne peux pas jouer mon avenir, mon gagne pain… » Je suis suffoqué, ébahi d'étonnement. Je vais voir le chef du personnel enseignant pour lui demander de me livrer et l'attestation de mon recrutement ainsi qu'une copie du procès verbal où mon nom figurait comme « admis », recruté. Il refuse au motif qu'il faut en référer au Recteur. Mais celui-ci est rentré dans un silence aussi épais que du goudron. Comment savoir maintenant les raisons de ce « blocage », de ces faux-fuyants et de ces fuites de responsabilités ? Personne ne saura me le dire. Je mène ma propre enquête, avec sérénité et méthode. Après le recueil de menus témoignages plusieurs fois recoupés, je découvre que je serais dans le collimateur de « la Sécurité militaire ». C'est-elle qui aurait fait un gros dossier sur mes menées « subversives » contre l'Etat et la Nation. Elle aurait donné in extremis des instructions à la fonction Publique pour m'interdire l'accès à l'université. Mais comme je savais que la thèse de La Sécurité Militaire à laquelle certains esprits malveillants désignent en tant qu' alibi et comme bouc émissaire, manière de lui endosser injustement des actes ou intentions qu'elle n'a pas, ne tenait pas la route, je passais outre. Je poussais l'analyse plus loin, et je découvrais que « le coup » était monté par une coterie d'universitaires qui prétendait représenter le nationalisme algérien face à des « francophones » ou fils de « harkis » dont j'en serais un. Composé de gens jaloux ou aigris, en mal de diplômes certifiés ou de publications reconnues ou légitimes, ils n'admettent pas que des gens venus de « l'extérieur » empiéter sur leurs chasses gardées. Ma participation à l'émission précitée n'avait fait en somme que réveiller chez eux ces sentiments de jalousie et d'animosité envers les personnes qui ne pensent pas comme eux ou qui ne jouent pas de manière opportuniste ou éminemment intéressée la fausse carte de l'arabité et du nationalisme… Ces coteries d'universitaires qui passent plus temps à intriguer, à comploter ou à dénigrer ceux qui ne partagent pas leurs opinions toutes faites qu'à produire le savoir ou les connaissances utiles, constituent à coup sûr une force d'inertie, un point mort pour nos universités. Comment un universitaire digne de ce nom, un vrai patriote, peut-il à ce point traîner son confrère, son collègue, son compatriote, fût-il différent, dans la boue et la calomnie ? Est-il concevable de l'envelopper si injustement dans l'opprobre ? Est-ce civique et civilisé de répandre le mensonge et la diffamation sur le compte d'autrui ? Comment ose-t-on parler d'islam, de patriotisme, de fraternité lorsque on foule aux pieds le sens de justice élémentaire, de solidarité et de vérité ? Je conclus provisoirement ce témoignage dont certains faits sont attestés ( démission), d'autres vérifiables ( la thèse du prétendu complot de la Sécurité militaire) propagée par des petits clans aux intérêts mesquins et aux perspectives intellectuelles étroites. Ces éléments décrits permettent d'apprécier à leur juste valeur les dires des uns et des autres. Ils permettent de séparer le bon grain de l'ivraie…. Tel est mon témoignage dont j'ose espérer qu'il sera bien entendu par les esprits éclairés. Ahmed ROUADJIA SOMMAIRE QUAND LE MESRS AGIT SANS LE SAVOIR CONTRE L'ETAT, L'INTELLIGENCE ET LES RESSOURCES VITALES DE LA NATION L'amour du pays sacrifié sur l'autel de la carrière et du prestige. Les traits constitutifs de la psychologie du fonctionnaire imbu de sa fonction. Confusion de statut, de fonction et de rôle…. Le refus du MESRS de répondre aux courriers comme preuves parlantes du mépris affiché envers la communauté des enseignants * On ne répond pas aux courriers ( simples et recommandés); * On ne répond pas au téléphone. * On ne répond pas aux fax, et parfois on refuse de les réceptionner…. Témoignages attestés de la volonté de l'équipe dirigeante du MESRS de démoraliser les compétences nationales internes et de barrer la route de celles qui seraient tenter de réintégrer la mère -patrie. CHOSES VUES Courriers au Ministère de l'Enseignement Supérieur Sans Suite. 1.Lettres envoyées à Haraoubia sans réponses 2 . Lettres envoyées au SG. Gherras (sans réponses) 3. Réponse du recteur de Batna 4. Lettre à M. RAHMANI en réponse au faux dossier de la Sécurité Militaire 5.Renvoi , Abandon De Poste Ou Démission?