La wilaya dispose de 45.000 hectares de surfaces sylvestres, dont la moitié est en état de détérioration l Les responsables insistent sur la nécessité de «réparer ce qui a été dénaturé» et, ce, en multipliant les campagnes de plantation. Quelque 860 constructions illégales bâties sur le foncier forestier dans la wilaya d'Oran ont été démolies depuis 2005, a-t-on appris de source proche de la direction de wilaya de la Conservation locale des forêts. Selon cette dernière, cette opération, visant la récupération de ces espaces, intervient dans le contexte de la stratégie de protection de la ressource forestière des différentes formes d'agression. Les constructions illicites en milieu forestier tiennent le haut du palmarès de nuisance du tissu sylvicole, explique-t-on. La fragilité de ce patrimoine naturel est également «affectée par le phénomène des décharges sauvages», a indiqué notre source. Durant l'année écoulée, 81 habitations ont été rasées et 341 procès-verbaux dressés dans le cadre de cette opération d'assainissement menée conjointement avec les collectivités locales, a-t-on signalé. Protection des zones forestières S'agissant du projet de réaménagement et de protection des zones forestières, la wilaya dispose de 45.000 hectares de surfaces sylvestres, dont la moitié est «en état de détérioration», affirme-t-on. Concernant ce volet, les responsables insistent sur la nécessité de «réparer ce qui a été dénaturé» et, ce, en multipliant les campagnes de plantation. Dans ce contexte, plus de 2.500 ha ont été plantés depuis 2005 à ce jour (une moyenne de 500 ha/an), dont 250 ha consacrés aux chênes-lièges considérés comme des arbres productifs, afin de protéger la biodiversité. Nous apprenons ainsi, qu'à la même période, des opérations de désherbage ont ciblé une superficie globale de 280 ha, alors que 700 ha de surfaces forestières ont été traités contre la chenille processionnaire qui affecte, notamment, les pins d'Alep. Autre facteur dommageable, les incendies ont ravagé, au cours de l'année dernière, précisément de juin à novembre, environ 45 ha de maquis et 1 ha de forêts, occasionnés par 61 foyers, a estimé la même source.