-Le cavalier seul de Sarkozy Les téléspectateurs des chaînes satellitaires se posent encore la question : que faisait Bernard Henry Levy lors des entretiens entre Sarkozy et des membres de l'opposition libyenne ? BHL a poussé l'outrecuidance jusqu'à se faire le porte-parole de l'Elysée à l'issue de la rencontre en annonçant à la presse les principaux points discutés. Mais à quel titre BHL intervenait-il ? Sachant qu'il ne fait pas partie du staff gouvernemental, sa présence aussi incongrue que suspecte ne peut que susciter des questionnements. BHL, pour rappel, est un ardent militant du sionisme et un pourfendeur des musulmans et des Arabes en particulier. De là à dire que sa «mission» est d'aider les Libyens est un pas qu'on n'oserait franchir. BHL, conseiller très spécial de Sarkozy, a en tous cas les faveurs du président français, même si cela se fait au détriment d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, censé être au courant de ces entretiens, et qui a avoué, platement, qu'il n'en n'a pas été informé et que le président n'en fait qu'à sa tête. A propos de «tête», pas une seule ne doit dépasser et son conseiller franco-algérien, Abderrahmane Dahmane, l'a appris à ses dépens en étant carrément exclu de son poste pour avoir dit non à l'organisation d'un débat sur l'Islam en France, estimant que les musulmans «sont assez fustigés comme ça au sein de l'Hexagone !» -Les SMA font dans la récupération politique Le dernier conseil national des scouts musulmans algériens a appellé les responsables locaux et les responsables d'organismes de soutien aux projets des jeunes à «ouvrir les portes à cette catégorie sociale et à répondre à ses revendications». Ce même conseil national affirme que son organisation «oeuvrera sérieusement à lutter contre les comportements bureaucratiques au niveau de ces organismes et des administrations locales». Il dira encore que les dernières mesures prises par le gouvernement en faveur des jeunes «exigent un changement des mentalités». Ce sont des déclarations d'ordre politique pour une organisation dont la base ne trouve pas de locaux pour se réunir, des tenues pour être en conformité avec les recommandations du scoutisme, ni de documents pour améliorer leur connaissance. -La violence revient dans le sport Les multiples réunions au niveau du MJS et les actions populistes engagées par certaines associations n'ont pu venir à bout du phénomène de la violence qui sévit dans le sport. Durant le week-end dernier, deux rencontres de football et une autre de basket-ball ont connu des actes déplorables de violence qui ont obligé les officiels à stopper net le déroulement des matches. Aujourd'hui, il faut se poser la question de savoir quelle est l'utilité de tous ces forums, rencontres, séminaires, etc. organisés avec l'argent du contribuable aux fins de cerner, voire réduire, la violence dans les stades. -La presse malmenée à Tissemsilt Les correspondants locaux de la wilaya de Tissemsilt ont boycotté la visite du ministre des Travaux publics effectuée jeudi dernier. Ce boycott est considéré comme signe de protestation contre les agissements de certains responsables qui portent atteinte au droit du citoyen à l'information. Une pétition écrite a été adressée à qui de droit où il est rappelé aussi l'inexistence de la maison de la presse soulevée depuis 1999 ainsi que le dossier de l'association qui demeure une traînée de feuilles poussiéreuses dans les tiroirs. A rappeler que cet état de faits a été débattu avec le wali qui s'est montré coopératif en s'engageant à veiller à prendre soin du correspondant. Selon certaines sources fiables, le wali a adressé aux directeurs exécutifs une note permettant à la famille médiatique l'accès facile à l'information, malheureusement la situation ne s'est guère améliorée.