L'abattoir communal de Ben Azzouz est fermé depuis dix ans. Pour l'inspection vétérinaire, cette fermeture avait été alors dictée par des manquements en matière d'hygiène. «Plusieurs points noirs ont été signalés lors des inspections et nous demeurons, aujourd'hui, prêts à revoir la situation à la lumière des travaux opérés pour se conformer aux règles régissant ce genre d'installations», a noté l'inspecteur vétérinaire de la wilaya de Skikda. Selon le P/APC de Ben Azzouz, une enveloppe financière de près de 3 millions de dinars avait été allouée il y a plus d'une année pour entreprendre des opérations de réfection devant permettre de rouvrir l'abattoir. Il dira à ce sujet: «Nous avons engagé et réalisé plusieurs travaux de réhabilitation. Nous avons refait la clôture et nous avons entrepris d'autres travaux relatifs à l'assainissement pour nous conformer aux directives de l'inspection vétérinaire. Aujourd'hui, les lieux répondent aux normes d'hygiène.» Il tiendra cependant à ajouter qu'une fois l'opération de réhabilitation achevée, un cahier des charges a été élaboré pour permettre la mise en adjudication de l'abattoir. «Malheureusement, nos appels d'offres sont restés infructueux et les lieux restent fermés», précise le P/APC. Cette situation, pour le moins navrante, continue de poser des problèmes à plusieurs niveaux. L'abattage clandestin ne cesse de se propager dans la région avec tous les dangers à la santé publique que cela suppose. Par ailleurs, les bouchers de Ben Azzouz sont les plus touchés. Ils se retrouvent obligés de se déplacer à l'abattoir de Berrahal dans la wilaya de Annaba, situé à plus de 20 km, pour effectuer leur abattage.