La Syrie, qui juge les demandes de son peuple «légitimes», envisage d'annuler la loi sur l'état d'urgence et va mettre en place des mécanismes «efficaces» pour lutter contre la corruption, a déclaré hier Boussaïna Chaabane, conseillère du président Bachar Al Assad. L'agence de presse officielle a annoncé dans le même temps une augmentation immédiate des salaires des fonctionnaires de 30%. Elle a fait état d'une «enquête en cours» pour déterminer qui étaient les responsables des manifestations, parlant cependant de «financement étranger». Le mouvement de contestation a débuté le 15 mars en Syrie à la suite d'un appel via une page facebook intitulée «la révolution syrienne contre Bachar Al Assad 2011». Cette page a appelé à de nouvelles manifestations aujourd'hui dans tout le pays.