La commune de Béni Douala a bénéficié de 20 millions de dinars dans le cadre du plan communal de développement (PCD). Les élus locaux estiment qu'un tel budget reste insuffisant et ne peut, de ce fait, permettre de parer au plus urgent. La commune qui compte 14 villages, accuse un retard dans différents domaines, notamment en son réseau routier. Du coup, la priorité est donnée à ce secteur névralgique où quatre opérations sont retenues. Il s'agit du revêtement des deux chemins communaux menant à Tala Khelil et à Aït Hellal, du dallage de la piste Tawit (Taddert Oufella) et de celle de Hamroun menant vers Anar. En outre, il est attendu pour cette commune l'achèvement des deux foyers de jeunes à Ighil Mimoun et à Aït Bouyahia, du logement de l'unité de soin de Tamaghoucht, de l'aménagement de la placette du village Ichardiouene et de la réalisation de quelques tranches de réseaux d'assainissement à travers différents villages de la commune. Pour le maire, la subvention de cette année est très en deçà des besoins, d'où l'impossibilité de faire bénéficier l'ensemble des villages de la commune en matière de développement. Face à cette situation, «ils seront encore nombreux nos villages à devoir attendre la deuxième tranche de budget qu'on nous a promise pour juin prochain», avoue le maire avec regret.