L'arbitre de la rencontre USMH-ESS, Mokhtar Amalou, a fait, hier, une singulière application de la loi 12 au moment de l'expulsion du défenseur sétifien, Smaïl Diss, auteur d'une faute sur l'attaquant harrachi Boualem. Les faits : à la 24e minute de jeu, les deux joueurs cités se disputent le contrôle du ballon. Leur course s'achève à l'intérieur de la surface de réparation par une faute (poussée) du défenseur sétifien qui provoque la chute de Boualem. Et c'est là que commence la mauvaise interprétation de la loi 12 par l'arbitre international. Ce dernier aurait dû, et sans aucune hésitation, brandir le carton rouge car la faute a été commise à l'intérieur de la surface de réparation au moment où le joueur harrachi était à quelques mètres du gardien Faouzi Chaouchi. C'est une faute «de nature grave», comme le précise le règlement et qui est sanctionnée de deux matches de suspension. A l'arrivée, l'auteur de la faute grave (Diss) est expulsé pour cumul de cartons jaune (deux) et sera privé d'un match au lieu de deux avec en sus un avertissement. Sur cette action de jeu, Mokhtar Amalou a fait une très mauvaise application du règlement.