Le siège de l'APC de Aïn Zana a été pris d'assaut hier et avant-hier par des dizaines de personnes venus réclamer une meilleure prise en charge médicale, la réhabilitation de la clinique, le raccordement au gaz de ville et le désenclavement des mechtas éloignées du chef-lieu de la commune. La construction d'un lycée figure également sur la liste. Lundi, des centaines de protestataires se sont attaqués au véhicule du maire, lequel a été escorté par les gendarmes loin des jeunes en furie. Hier, la tension était encore perceptible, les commerçants ont baissé rideau, les écoliers n'ont pas rejoint leurs établissements et le siège de la commune était déserté par les élus. L'APC ainsi que les élus de la commune étaient également injoignables.