Le procès en appel de l'homme d'affaires Achour Abderrahmane et quatre cadres de la Sûreté nationale, programmé pour hier, à la cour de justice de Tizi Ouzou, a été renvoyé au 10 mai prochain. Ce report a été demandé par les avocats de la défense des mis en cause en raison de l'absence de deux témoins, dont la chanteuse Naïma Ababsa. Notons aussi que la défense a introduit une demande de liberté provisoire pour les inculpés, qui n'a pas été acceptée. Achour, Z. Messaoud, ancien chef de la police judiciaire d'Alger, et son adjoint O. Yacine ainsi qu'un autre policier, S. Nadir, sont poursuivis pour «bénéfice d'avantages et abus d'influence». Ils ont été condamnés, le 28 mars dernier, par le tribunal correctionnel d'Azazga à des peines allant de 2 à 12 ans de prison ferme. Achour Abderahmane a été déjà condamné, dans une autre affaire, à 18 ans de prison ferme pour dilapidation de plus de 3200 milliards de centimes sur les fonds de la BNA. Cet homme d'affaires «a octroyé des privilèges, dont des véhicules et des appartements, à Z. Messaoud et O. Yacine en contrepartie des rapports l'innocentant».