Les exploitants des taxis urbains qui culminent à 120 transporteurs ont entamé dès la journée d'hier une grève illimitée. Selon le président de la section syndicale, les grévistes ne reprendront le travail que si leurs revendications sont satisfaites. La même source a affirmé qu'ils ont été reconvertis en chômeurs à cause de leur privation du droit d'obtention de l'ancienne licence de taxi dont les frais de la location ne dépasse pas 1200 DA/ mois. Une telle somme est raisonnable notamment lorsqu'on paie mensuellement sans avance de six mois ou une année. Hormis l'insécurité dans les aires de stationnements actuels, les gadoues en hiver, les nuages de poussière en été et l'absence des abribus où se protège le voyageur contre les aléas climatiques, ces taxieurs infortunés sont contraints de louer la licence de taxis d'un moudjahid ou chahid à raison de 7000 DA le mois avec une avance d'une année. À signaler que cette grève a véritablement porté préjudice aux citoyens en l'absence de bus de transport urbain.