Alors que tout le monde s'attendait à un accueil triomphal de l'équipe dirigeante de l'ESSA, qui a réussi à faire valoir son droit à l'accession, après deux années de sacrifices, un lobby local a mis en branle tous ses relais pour transformer cette joie en échauffourées et joutes oratoires. Empêchée même de tenir une assemblée ordinaire, l'association risque l'essoufflement et la récupération par ceux-là même qui sont à l'origine de la crise. Approché par nos soins, Abderrahmane Hamidani, le directeur de la jeunesse et des sports se prononce à ce sujet. - Beaucoup soupçonnent la DJS de jouer un rôle favorable aux opposants du président de l'ESSA. Qu'en pensez-vous ? Chacun des deux blocs nous reproche un parti pris avec l'une ou l'autre faction. La DJS ne peut, en sa qualité d'administration, s'ingérer dans la gestion des associations sportives. S'agissant du choix de leurs représentants, nous sommes loin de ces tiraillements. - Alors que tout le monde reprochait au président l'absence de concertation, la tenue d'une assemblée générale ordinaire a été empêchée dans des conditions peu claires. Est-ce un imprévu ? La gestion des locaux et autres lieux publics nous dépasse. - Pourquoi a-t-on bloqué le compte de l'ESSA ? Toute dépense doit être justifiée par un exercice. Le compte de l'ESSA sera débloqué dès le début de la prochaine saison. - Un dernier mot Nous espérons de tout cœur réconcilier la famille sportive et voir les couleurs de l'ESSA sur la plus haute marche du podium. Nous rappelons que la DJS tient à son impartialité dans la gestion du secteur.