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L'ultime étape de l'humanité
Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2006

Le monde évolue selon un rythme naturel, caractérisé et mu par une dynamique de dualité en perpétuel conflit afin d'assurer l'équilibre biologique nécessaire à la vie.Le positif et le négatif sont en compétition permanente (l'homme et la femme, le chaud et le froid, le jour et la nuit, le bien et le mal …) Cette ambiguïté affecte le comportement humain ; l'être humain basique est actionné par cette ambivalence.
C'est ainsi que l'on retrouve : l'intelligent et le sot, le grand et le petit, le dominant et le dominé… l'être humain, doté d'avantages exceptionnels, ne ressemble pas aux autres créatures. Il est doué d'une intelligence, d'une mémoire ainsi que d'une personnalité qui fait la différence entre les hommes. Parmi les composantes de la structure de la personnalité, il existe une qui fait bouger les choses. Elle est à l'origine de l'histoire des sociétés, des civilisations, de l'humanité… c'est l'ambition. C'est pourquoi, l'homme n'a pu se résoudre, se conformer à ce que Dame Nature propose, c'est-à-dire l'ordre établi construit sur la bivalence. L'homme refuse de s'y plier et quitte le paradis en emmenant avec lui sa Eve, élément indispensable pour titiller son ambition et pour lui étaler ses succès. Il veut être maître du monde, conquérir l'espace, l'univers, sans partage. Il veut dominer le monde soit territorialement soit en imposant une conception, une doctrine, s'obstine à refouler l'autre élément de l'ambivalence, aux limites que lui permettent ses capacités. Les exemple sont là :
Tantôt c'est un message divin qu'il entend faire partager par l'ensemble des communautés ; religions boudhiste, judaïque, chrétienne, musulmane…
Tantôt c'est une théorie économique ; communisme, socialisme, libéralisme…
Tantôt une conquête de territoires empires romain, musulman…
Tantôt l'imposition d'un mode de vie jugé le plus performant : la démocratie, actuellement dernière théorie. La nature conçue sur la dualité s'oppose à l'hégémonie. Aucune puissance ne viendra à bout de cette logique originelle. Les systèmes nés pour la suprématie ne peuvent être qu'insuffisants, impuissants voire fragiles. Aucun système ne peut se comparer à l'immensité de la nature, ne peut la rivaliser, la dompter, changer l'ordre établi des choses. La résistance, l'autre facette de l'ambivalence est de facto mise à contribution dès qu'elle se sent combattue, pour reprendre sa place. Le dominant n'a jamais été et ne peut être une superpuissance éternelle, invincible, sans opposition ; un concept n'a jamais été infaillible et le dominé, l'endoctriné un conquis à vie. Tôt ou tard, la fin du processus de domination est enclenchée soit par faiblesse du premier lot, soit par la détermination du second. Le résultat est que de ce fait, l'humanité vogue à la faveur des intérêts des uns au détriment de ceux d'autrui. Il s'en suit une évolution en dents de scie partagée entre le dominant et le dominé, entre l'étreinte et le rejet, entre la guerre et la paix… Les acteurs sont connus, identifiables, ils se partagent les rôles tour à tour. Cette parution a permis au monde d'évoluer des siècles durant, en se disputant les espaces, les richesses, les philosophies… Les dynasties dominantes n'ayant pas les moyens humains, matériels, logistiques pour s'imposer de manière définitive, la résistance finissait par faire valoir ses droits, récupérer son identité. Plus récemment, l'Allemagne d'Hitler, puissance certaine, a voulu dominer le monde en imposant son idéologie avec des moyens autrement plus fiables. On croyait qu'il allait réussir. Le monde s'est ligué contre lui pour en finir avec ce dogme.Ainsi, est conçue l'évolution de l'humanité selon une symbolique d'essence contradictoire, à ce prix : physiologique, naturelle et acceptable.Le monde ne sera pas confronté au choc des civilisations comme l'a prédit le théoricien néo-libéral américain, Samuel Hutington, dans son fameux essai de 1996 Le choc des civilisations et le nouvel ordre mondial. Il base sa théorie selon le constat saco-saint des « différences », traçant de « naturelles » inégalités entre les peuples et les civilisations du monde. Il a dessiné des lignes de fractures entre le monde occidental et le monde musulman, interdisant par-là même toute voie à l'universalité des droits de l'homme.Je crois dur comme fer que l'intelligence n'est le monopole d'aucune « race », la différence entre les peuples tenant exclusivement du culturel. Nous pouvons à ce titre, si besoin est, évoquer de nombreuses civilisations florissantes jadis et qui ont connu un déclin qui perdure quelques fois jusqu'à nos jours. Perse, pharaonique, chinoise, grecque, musulmane, aztèque … Je ne suis pas d'accord avec cette théorie à la fois fasciste et raciste.L'auteur sent qu'il va se passer quelque chose, mais pour moi le changement est ailleurs. Je dis que le monde actuel est en train de subir la théorie de la domination universelle, puisqu'un nouveau dominant est en train de s'installer, reniant l'évolution jusque-là en vigueur conçue selon le monde alternatif. Pourquoi veut-on à tout prix imaginer le conflit entre uniquement l'Occident chrétien et l'Orient musulman, alors que les conflits existent partout dans le monde. Peut-on comparer l'incomparable ? La puissance de l'Occident contre celle d'un Orient qui n'existe que quantitativement, malade de ses dirigeants, de son retard pluridisciplinaire, de son dogmatisme. Pourquoi cette cristallisation, en mettant en avant le religieux comme l'élément fatal de la discorde ? Elle est voulue, dirigée pour mieux tromper les politiques, les militaires et l'opinion internationale et autoriser de ce faite la chasse aux musulmans. D'ailleurs, l'attentat du 11 septembre 2001 représente pour le messianique, chauvin une date aussi décisive que celle de la révolution française de 1789, en faisant de cet attentat l'étincelle qui va brûler le torchon entre l'Occident et l'Orient. En réalité, c'est l'arbre qui cache la forêt, c'est un leurre. Il ne peut y avoir de confrontation entre ces deux entités diamétralement opposées, de forces inégales. Je ne crois pas que le monde musulman dans l'Etat où il se trouve actuellement et même dans les siècles à venir pourra combattre l'Occident, ni ce dernier de le guerroyer, rien ne le prédit. A moins de vouloir provoquer des croisades à tout prix. Le monde musulman n'est pas dangereux et menaçant pour l'ordre mondial et pour la démocratie. D'ailleurs, l'ère des guerres des religions est bannie, relève de réflexes périmés. Nous sommes plutôt témoins de conflits armés, génocidaires pour des raisons d'intérêts économiques et financiers. Nous ne nous battons plus pour Dieu, mais pour nos dividendes d'ici bas ! Il y a des groupes extrémistes, d'ailleurs ni à la fois de l'injustice américaine et sioniste et tout autant de la part de leurs dirigeants inféodés à ces puissances qui leur assurent la pérennité du trône. Ces groupuscules perpétuent des attentats contre les intérêts de ses puissances, mais ce ne sont pas les Etats musulmans qui en sont à l'origine.
Y a-t-il des Etats musulmans non encore asservis ?
D'ailleurs, l'administration Bush s'efforce de rassembler derrière elle les gouvernements et les peuples musulmans pour s'attaquer aux groupes terroristes et éventuellement aux Etats qui les soutiennent. On est loin de la « ligne de fracture des civilisations » et de leur éventuel embrasement.Le centre réel du conflit est ailleurs, il s'agit en réalité d'un petit Etat qui est en train de viser la domination universelle. Le monde juif a toujours été dispersé, dilué dans les populations ; mélangé aux autochtones. Se posait pour lui un problème de survie, c'est un réflexe qui est commun à toutes les minorités, c'est une réalité d'autant plus aiguë que nos demi-frères ont été souvent victimes malheureusement de génocides depuis la très haute antiquité et tout particulièrement dans le monde occidental. Le dernier en date est celui perpétré par le nazisme allemand. Parler d'alliance judoé-chrétienne est une antinomie. Elle n'a été imaginée que pour amadouer l'exaltation chrétienne et plier le monde musulman.Après la Seconde Guerre mondiale, en guise de pardon, la communauté européenne accorde la Palestine aux Juifs.En fait, depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, le monde est en pleine convulsion. En un demi-siècle, cet Etat né du virtuel, est devenu le maître du monde dans tous les domaines, les populations conscientes l'admettent avec une moue. Depuis son existence, le monde se porte mal et particulièrement la communauté musulmane. De profonds retentissements sociaux, politiques, économiques ont lieu :
Flambée du prix du pétrole depuis la guerre du Kippour en 1973, il ne cesse d'augmenter à ce jour.
Aucun candidat à la Maison-Blanche ne peut prétendre à la présidence s'il n'obtient pas l'aval du lobby juif.
Presque tous les chefs d'Etats, de gouvernements, ministres, assemblées nationales, Sénat, personnalités éminentes sont sous le contrôle du lobby juif.
Presque toutes les grosses fortunes, les banques, les médias, l'information… sont tenues par les juifs.
Embrasement créé à l'intérieur des frontières du monde musulman, il existe une série de conflits localisés impliquant les musulmans : la Bosnie-Herzegovine, le Kosovo, la région du Caucase, la Tchétchénie, le Tadjakistan, le Cachemire, l'Indonésie, les Philippines, le Nord de l'Afrique, la Palestine, l'Irak et récemment le Liban.
Des Musulman affrontent d'autres Musulmans
C'est une stratégie sioniste sciemment édifiée pour fragiliser le monde musulman. La survie d'Israël dépend du déséquilibre engendré par l'établissement d'une superpuissance, face à un monde musulman très fragilisé, désuet.Dans cette guerre injuste, entreprise contre le Liban, menée à sens unique par une armada militaire superéquipée, meurtrière, aucun pays n'a eu le courage d'exprimer ses véritables sentiments. Ils tuent des civils, bombardent des villes et aucun pays n'a protesté fermement ou n'a émis le vœu encore moins d'intervenir militairement pour soutenir les victimes. Cela prouve une chose, c'est que le monde est sous domination juive et non pas américaine. Celle-ci est elle-même malmenée par les juifs. Le cow boy a rengainé définitivement son arme.L'Amérique des Américains est celle de la justice, de l'équité, de la défense des faibles, de l'œil figé sur l'ordre. Nous avons été imprégnés par cette culture, à travers les Romains, les films du western, du policier qui représentaient les justiciers dont la mission était de traquer le bandit, l'assassin, de rétablir l'ordre quelles que soient les difficultés, les entraves. Sa mission était double l'une relavant de son ressort, l'autre ne le concernait plus. Dans la première son rôle consistait à traquer le paria, pour la seconde, son geste s'achevait à la remise de l'inculpé aux mains de la justice. Le cœur chaud d'avoir accompli une bonne action, il n'en attendait aucune récompense, encore moins matérielle, sa satisfaction était que sa belle lui accorde en fin de parcours un baiser venu droit du cœur. D'ailleurs, la population algérienne des années 1930, 1940 et 1950, a été acquise, tant elle était enchantée par ces modèles de grande valeur humaine, par leur altruisme, par leur abnégation. D'ailleurs, l'aura de ces personnages ne leur était pas étrangère, elle leur rappelait nos personnalités aussi fabuleuses comme celles de Antar Bnou Cheddad ; Salah Eddine El Ayoubi… Elle cadrait bien avec notre culture, nos aspirations, d'autant plus sensibles que cette génération a vécu les affres de la colonisation. Une sorte de ressourcement culturel ? Notre révolution va bénéficier de héros légendaires. L'Amérique actuelle est débauchée, elle a changé de main. Elle est davantage tournée vers le matérialisme sans fois ni loi. Alors qu'elle a su marier le spirituel et le temporel selon une équation qui servait de référence à l'ensemble de l'humanité, elle sert les intérêts des autres et a perdu son âme ! Les USA, aussi bien que l'Europe, le monde arabe, les pays d'Asie, l'Amérique latine sont tous soumis au diktat sioniste. La preuve en est qu'aucun de ces pays n'a pu formuler correctement ce qu'il pense et le mot « agression » se transforme hypocritement en « droit à la défense » alors que la vérité est aveuglante. Les rares chefs d'Etat qui se sont prononcés spontanément ont été obligés de reformuler leur pensée. A l'exemple des dominations antérieures et celle plus récente d'Allemagne, c'est Israël à l'heure actuelle qui veut s'imposer au reste du monde. Si les gouvernements sont domestiqués, soumis à la loi « du bâton et de la carotte », il n'en est pas de même des peuples qui restent conscients et qui dans leur globalité condamnent le sionisme, comme ils l'ont fait antérieurement pour les idéologies extrémistes comme le nazisme, le fascisme, le colonialisme, l'impérialisme. Le peuple « élu de Dieu » bénéficie jusque-là, des attributions que lui accorde le seigneur. Est-ce que le va-t-en-guerre, l'option manu militari est-elle judicieuse ? Les potentialités militaires, technologiques, logistiques d'Israël lui permettront elles de dominer le monde et pourra-t-elle s'y maintenir et pour combien de temps ? Pourra-t-elle contenir la résistance c'est-à-dire l'autre facette de l'équlibre naturel ? Adam va-t-il ressusciter, triomphal pour remercier Sir Balfour !


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