La ville de Tiaret compte désormais 11 agences postales avec l'ouverture officielle, hier matin, par le wali et le président d'APW, de celle nouvellement réalisée à la cité Kaïd Ahmed (ex- AADL). Une agence postale qui porte à 76 le nombre des bureaux de poste fonctionnels à travers la wilaya exceptées celles saccagées lors des évènements de janvier dernier à Tiaret, Sougueur et Mahdia que les responsables d'Algérie poste comptent réhabiliter au plus vite. La nouvelle agence ouverte hier au public, très avenante et située à l'étage d'une grande bâtisse, dispose de bureaux et de salles climatisés, d'un logement de fonction pour le receveur, de quatre terminaux et d'un serveur, d'une salle de factage et, très bientôt, d'un distributeur automatique, le tout sous équipement de télésurveillance et de liaison sécuritaire. Coût de l'aménagement 6.798.691.39 dinars sans compter l'achat du fonds commercial. À propos de DAB (distributeur automatique de billet), le directeur d'Algérie poste, M.Benchaachoua Rabah, en marge de la cérémonie, a déclaré qu'«actuellement la pression est relativement retombée s'agissant des retraits d'argent». Le pic des versements est atteint avec la somme d'un milliard de dinars versé en une semaine et «11 des 14 GAB continuent de fonctionner». Notre interlocuteur ajoute que la densité postale est actuellement à «une agence pour 11.800 habitants alors que la norme nationale se situe autour de 9500». Par rapport aux normes internationales, on reste quand même à la traîne avec une agence pour 6000 usagers. Pour les chèques postaux, «Tiaret gère plus de 413.285 porteurs de comptes CCP» fait savoir le directeur qui a été instruit par le chef de l'exécutif local à «investir en se projetant dans l'avenir dès lors que les projets de constructions d'agences postales ne relèvent plus des PCD (plans communaux de développement)». M.Mohamed Bousmaha mu par une vision globale du développement du secteur a jaugé les capacités des responsables d'Algérie poste de «prendre en charge la demande du futur pôle urbain à Zaaroura» au moment où d'autres projets, notamment dans les communes de Aïn Kermès, Rahouia, Mellaab et Boumal (Takhmaret) et Sidi Hosni préoccupent les responsables du secteur. Pour ce qui est du manque des liquidités et même du timbre fiscal, le wali a sollicité «des actions soutenues pour juguler un phénomène qui semble prendre de la démesure». Seules zones d'ombres dans ce tableau singulier «le manque de personnel» et un «incivisme criard des voisins du palier du dessus».