Le ministre de l'Habitat, Nourredine Moussa, a effectué, hier, une visite de travail à Souk Ahras. Il a inspecté un projet de 700 logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP), livrables le mois de mars 2012, et dont le taux de réalisation a atteint les 35%. Deux autres projets du même type lancés aux cités Ghellouci et Diar-Ezzerga pour la réalisation de 550 logements, ont, à leur tour, fait l'objet d'une halte de la part du cortège officiel du ministre où les responsables desdits projets ainsi que des promoteurs ont fourni des informations concernant les délais de réalisation. En fin de visite, le ministre de l'Habitat a insisté, dans une déclaration faite à la télévision algérienne, sur la nécessité de diversifier l'aspect architectural des logements ainsi que l'implication des communes dans les différentes opérations liées à la maintenance et à l'assainissement. La wilaya de Souk Ahras qui sera dotée de pôles urbains nouveaux, aura à améliorer la qualité de ses réalisations dans le domaine. Il dira, à ce titre, que le RHP sera renforcé par 3000 nouvelles unités alors que le logement rural verra le lancement, dans le cadre du quinquennat en cours, de 2 000 autres unités. Les nouvelles dispositions prises dans le cadre de la tripartite facilitent davantage l'engagement des promoteurs dans le secteur de l'habitat, entre autres, selon le ministre qui a brossé un tableau satisfaisant de la situation en matière d'attribution, tant à l'échelle nationale que locale.
Le cortège ministériel intercepté par des souscripteurs du LSP Un groupe de souscripteurs au logement socio-participatif (LSP) ont intercepté le cortège officiel du ministre de l'Habitat au niveau de la résidence universitaire Meris II, inaugurée lors de la même. «Nous attendons vainement la remise des clés de nos appartements, et ce depuis six ans», tonne l'un des citoyens. Les autres ajouteront qu'ils sont dans une situation confuse car ne pouvant ni opter pour une autre formule ni reprendre leurs dossiers. Le ministre, Nourredine Moussa, a proposé un délai de grâce pour le promoteur avant d'engager «les démarches légales appliquées dans pareils cas».