En une soirée artistique fraîche et estivale organisée sous les feux flamboyants des lampadaires de la splendide cour de l'hôtel Bel Air, la ville de Aïn Témouchent a rendu un hommage appuyé à l'enfant de la wilaya, le romancier et dramaturge Bouziane Ben Achour et, ce, à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste. Une journée organisée avec faste par la direction de la culture de la wilaya et tous ceux qui portent la culture dans leur cœur. Près de deux cents artistes, toutes disciplines confondues, ont assisté à cette fête où les retrouvailles furent nombreuses, parfois très attendrissantes. Mis à part sa longue carrière de journaliste dans de prestigieux titres de la presse nationale comme la «République El Djoumhouria», l'hebdomadaire «Algérie Actualités» et aujourd'hui le quotidien «El Watan, Bouziane Ben Achour est également connu comme l'élégante et prolifique plume qui, de l'avis des connaisseurs, a grandement enrichi la bibliothèque algérienne, à travers sept romans assez diversifiés dans leur thématique à l'exemple de : «Dix années de solitude» paru en 2000», «Sentinelle blessée», «Hogra», «Fusil d'octobre», «Hallaba», «Mejnoun», «Brûlures» pour lequel il a décroché le grand prix Mohamed Dib décerné par la fondation éponyme. Et, pour couronner le tout, notre confrère vient de publier en France un dernier roman intitulé «Bientôt finira la peine». Dans tous ses écrits, le romancier s'est montré toujours très sensible aux remous qui agitent la société à laquelle il appartient, avec fidélité, l'auteur des petites gens a su mettre en relief la joie et la souffrance de son peuple, défendre les hommes de culture et des artistes de son pays. La trilogie: homme, temps et lieu est omniprésente dans l'ensemble de ses œuvres. Des œuvres aujourd'hui largement connues par les connaisseurs de la littérature algérienne. Par ailleurs, Bouziane Ben Achour a contribué au développement du théâtre national avec l'écriture de 13 pièces de théâtre et de trois essais dont 2 sur le théâtre algérien et un sur la musique traditionnelle. L'homme de lettres qu'il est, a été désigné des dizaines de fois dans des jurys aussi bien nationaux et qu'internationaux, notamment en Tunisie, au Maroc, en Egypte et en France. En outre, tous les journalistes qui l'ont côtoyé, dans l'exercice de leur métier, lui témoignent un profond respect et reconnaissent son honnêteté intellectuelle dans le domaine journalistique.