La nouvelle station, dont le taux de réalisation est estimé à 90 %, sera livrée l'été 2012. La nouvelle station de dessalement, en cours de réalisation à l'ouest de Ténès, sera livrée l'été 2012, a-t-on appris de bonnes sources. Elle alimentera presque toutes les communes, hormis le hameau de Béni Bouattab, au pied de l'Ouarsenis, et la daïra de Béni Haoua, dont l'approvisionnement sera assuré à partir du nouveau barrage de Kef Eddir, en construction à la limite avec Tipaza. Actuellement, l'alimentation en AEP de toute la région se fait à partir du barrage de Sidi Yacoub, au sud-ouest de Chlef. Les travaux de raccordement des agglomérations s'acheminent déjà vers la fin pour la première tranche, constituée d'une dizaine de communes. Le taux de réalisation est estimé à 90% pour l'ensemble de ce programme. Pour le reste des communes, l'opération sera lancée en octobre prochain, selon le directeur de l'hydraulique de la wilaya. Satisfaire les besoins Rappelons que cette administration n'a en charge que le réseau de distribution pour lequel elle a bénéficié d'une enveloppe de 300 milliards de centimes. Pour ce qui est de la partie réalisation de la station, le marché est totalement confié au ministère de l'Energie et des Mines. Les canalisations vont donc de la localité côtière de Mainis, à 5 km à l'ouest de Ténès, jusqu'à la ville de Chlef et les autres centres urbains. D'après les gestionnaires du projet, celui-ci permettra de satisfaire largement les besoins de la population locale. En effet, cet investissement, considéré comme l'un des plus importants du pays, offrira quotidiennement une dotation de 200 000 mètres cubes. Ce qui devrait mettre fin au long et dur calvaire que vivent les habitants de certaines localités en matière d'approvionnement en eau potable. Il contribuera, tout aussi, au développement des zones déshéritées, tout comme il assurera une relance effective des activités liées au tourisme et à la pêche sur le littoral, long de 120 km.