Le nouvel aéroport de Chlef est fin prêt et il ne reste, dit-on, que l'autorisation du ministère des Transports pour entamer son exploitation. « Les quelques réserves émises par la commission ministérielle, sans aucun rapport avec les installations essentielles, sont en train d'être levées et ne sauraient constituer un frein à sa mise en service », nous a indiqué mercredi le secrétaire général de la wilaya, Abdelhamid Chater. L'infrastructure, qui a été conçue de manière à répondre à la navigation nationale et internationale, devait être inaugurée officiellement vers la fin du mois dernier, comme prévu lors de la visite effectuée sur les lieux, en septembre dernier, par le président de la République. L'engagement des autorités de la wilaya quant à sa livraison à cette date a donc été respecté. D'où le déplacement, il y a un mois, d'une délégation composée de responsables des ministères des Transports et des Travaux publics, qui ont procédé à l'installation du directeur de l'aéroport et passé en revue l'ensemble des moyens mis en place. Situé à proximité de l'ancien aérodrome de Kouassmia, à la sortie nord de Chlef, le nouvel aéroport a été réalisé dans un délai de 22 mois pour un coût global de 200 milliards de centimes pour la partie infrastructure. La piste principale, qui s'étend sur 2,8 km a été l'œuvre des entreprises nationales EVSM et Sonatro. Quant à l'aérogare, la tour de contrôle, le salon d'honneur et les blocs techniques et administratifs, ils ont été réalisés par des entreprises locales, dont le groupe Soprec qui a déjà effectué des travaux d'agencement au niveau de l'aéroport d'Alger. Le projet représente un outil économique important pour la région dans la mesure où il desservira plusieurs wilayas du centre-ouest du pays et contribuera à combler le vide constaté dans le transport aérien.