Alger-Est : Coupure d'eau L'alimentation en eau potable (AEP) sera suspendue, aujourd'hui et vendredi, de 22h à 04h dans les communes algéroises de Bordj El Kiffan, Bab Ezzouar, El Harrach, Mohammadia et partiellement à Dar El Beïda, a annoncé, mardi, la Seaal qui a mis en place un dispositif de citernes pour faire face à cette situation. «La Seaal met en place un dispositif de citernage pour alimenter en priorité les établissements publics et hospitaliers, ainsi que la population dans les limites du possible», a indiqué un communiqué de l'entreprise. Cette coupure d'eau est due à des travaux de réparation d'un collecteur principal au niveau de la station de pompage dans le quartier de la colline Alzina, commune de Bordj El Kiffan, a précisé la même source. La Société des eaux et de l'assainissement d'Alger, dotée d'un centre d'appel destiné aux clients (15 94), s'excuse auprès de ces derniers pour les désagréments causés par cette coupure d'eau et les rassure quant à un rétablissement rapide de l'alimentation.
Si Haoues (Aïn Taya) : Menace d'épidémie Attitude pour le moins très étonnante que celle des services d'hygiène de la commune de Aïn Taya devant l'éclatement d'une canalisation qui menace la santé de plusieurs familles dans la cité Si Haoues, par ces temps de grandes chaleurs qui, bien entendu, sont propices au développement des MTH (maladies à transmission hudrique). Aussi bien les services de l'APC que ceux de la Seaal ne font que constater les dégâts, sans plus, selon les plaignants. L'intervention serait-elle du ressort d'une autre institution, s'interrogent les pétitionnaires. «Cela fait un mois depuis que l'incident est apparu et les autorités locales, alertées par les riverains, se murent dans un silence méprisant. Aujourd'hui, c'est une grande étendue d'eau stagnante et pestilentielle, devenue foyer où pullulent les bestioles les plus dangereuses qui assiègent les habitants et leurs enfants. Selon l'un deux, un médecin dépêché par le bureau d'hygiène communale a pourtant signalé le danger et donné l'alerte, d'autant plus que ce lieu risque de constituer un foyer pour les maladies à transmission hydrique», disent les habitants indignés. Le comble, c'est que ce sinistre s'est produit à… 50 mètres de l'hôpital de Aïn Taya, c'est-à-dire au vu et au su des autorités sanitaires. «Faut-il attendre le déclenchement d'une grande épidémie aux conséquences irréversibles pour agir ?», se demandent les pères de famille qui nous exhibent des correspondances envoyées aux responsables des services d'hygiène de l'APC et au wali délégué de Dar el Beïda.