L'assemblée générale ordinaire du CRB, qui devait déboucher mardi après-midi sur l'élection de Azzedine Gana à la tête du conseil d'administration du club, en remplacement de Mahfoud Kerbadj, a connu une véritable pagaille. Le président sortant, qui voulait proposer Gana pour prendre le relais à la tête du Chabab, a vite déchanté. En effet, après la lecture du bilan par le directeur financier de la SSPA/CRB, l'exiguë salle du complexe sportif du Caroubier a fini par se transformer en un véritable bazar, c'est le moins qu'on puisse dire. Certains membres de l'AG n'ont pas hésité à critiquer la gestion de Kerbadj. L'ancien président du CRB, Djilali Selmi, en a fait de même pour s'en prendre à Kerbadj. Certains ont même reproché au président de la Ligue de football professionnel (LFP) d'avoir profité du statut du CRB pour briguer la présidence de cette Ligue. Gana, potentiel candidat à la succession de Kerbadj, qui ne s'attendait visiblement pas à cette situation, a préféré rester à l'écart, éloigné des contestataires. Malgré les différents débordements et le rejet des bilans, Kerbadj a tout tenté pour essayer de convaincre l'assistance d'adhérer à sa proposition pour la désignation de Gana à sa succession, mais peine perdue. L'annonce des arrivées de Benabderrahmane, Naïli, Derrag et Ghazali pour renforcer l'effectif du CRB, n'a pas pour autant calmé les esprits. Ainsi, face à cette déconfiture, l'huissier de justice a refusé de cautionner ou d'avaliser les résultats de l'AG qui a été maintes fois perturbée. Au bout du compte, il n'y aura pas d'AG élective puisque le vice-président, Mohamed Belaïd, devrait tenir les rênes du CRB en assurant l'intérim, comme décidé par les membres du bureau exécutif du club, et ce, durant une année, soit à la fin du mandat olympique, avant d'appeler à de nouvelles élection.