Une peine de 20 ans de prison a été requise hier par le tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d'Alger, contre les sept prévenus impliqués dans une affaire de trafic d'héroïne. Le verdict sera connu le 28 août prochain. Entamé en début d'après-midi, le procès de l'affaire dite «d'héroïne» s'est poursuivi jusqu'en fin de journée d'hier, durant lequel sept prévenus se sont succédé à la barre pour répondre de deux chefs d'inculpation, «trafic et consommation de stupéfiants». Il s'agit de Belayat Fahsi (fils de l'ancien ministre), étudiant, Hafsi Sofiane, commerçant, Allioua Lotfi, étudiant, Kaci Oussalah Mehdi, étudiant, Cheli Réda, commerçant, et Bouabdellah, fonctionnaire, qui ont tous nié le délit de trafic de drogue, tout en reconnaissant n'être que des consommateurs d'héroïne qu'ils se procuraient auprès d'un Nigérian installé en Algérie, du nom de Hassan. Ce dernier ainsi qu'un de ses compatriotes, Brahim, sont cités dans le dossier comme témoins, en attendant d'être déférés au tribunal criminel près la cour d'Alger, pour commerce international de drogue. Lors des plaidoiries, les avocats ont tous demandé la relaxe pour leurs mandants, arguant du fait que ce sont plutôt des consommateurs qui ont besoin d'une prise en charge sanitaire. A signaler que les prévenus sont en détention provisoire depuis plus de sept mois et certains d'entre eux ont déclaré être guéris de leur toxicomanie depuis qu'ils sont en prison. Nous reviendrons dans le détail dans notre édition de demain.