850 logements seront réalisés à Beni Messous et Thénia. C'est ce qui ressort de la signature, mercredi dernier, entre l'EPLF de Boumerdès et Wink Global Ventures des statuts d'une joint-venture, dénommée Housing Développement Corporation. Le partenaire américain qui aura à financer et à réaliser les études détiendra 51% des parts de cette société mixte, première du genre dans un secteur hors hydrocarbures. Une société indienne spécialisée dans la promotion immobilière sous-traitera pour le compte des Américains. La cérémonie de signature a vu la présence remarquée des présidents généraux des deux entreprises contractantes et du représentant de la famille Wilk, propriétaire de la société, à l'origine une firme pétrolière. La venue annoncée de l'ambassadeur des Etats-Unis n'a pas eu lieu pour, justifie-t-on, « des impératifs de dernière minute ». « Nous allons tester, dans une première phase, l'efficience de cette société mixte de droit algérien. Laquelle société aura à sa disposition pas moins de 20 heures pour les deux projets, représentant l'apport de la partie algérienne. Dans une prochaine étape, nous comptons diversifier les opérations pour aboutir à un transfert de la technologie. Une usine pour la production de composants entrant dans la réalisation de logements est envisagée », affirme M. Selkim, PDG de l'EPLF Boumerdès. « Les logements seront réalisés avec la qualité requise, des coûts appréciables et dans un délai raisonnable et pour couronner le tout avec les soubassements sécuritaires requis. » Des obstacles, le projet en connaîtra à coup sûr, signala le directeur. Toutefois, « les deux partenaires sauront les dépasser avec leur maturité », renchérit-il. Inscrit dans « une logique de modernisation », l'EPLF Boumerdès envisage une restructuration progressive. L'établissement qui compte pas moins de 14 filiales pour un effectif de 1218 travailleurs a entamé, pour rappel, la certification de ces normes de gestion. Par ailleurs, l'EPLF envisage pour ses futurs programmes « à l'épreuve des environnements hostiles », l'introduction de nouveaux systèmes de construction. De son côté, le représentant du ministère des Affaires étrangères, chargé d'affaires à l'ambassade d'Algérie à Washington, ne manquera pas de remarquer que le partenariat avec les Américains a connu un saut qualitatif, hors hydrocarbure. « Le partenariat avec nos premiers clients que sont les Etats-Unis s'élargit en se diversifiant », notera M. Arbadj.