La plaine de Ouled Farès, à 13 km au nord de Chlef, est irriguée pour la première fois à partir du barrage de Sidi Yacoub. D'une superficie de 1200 hectares, elle est constituée essentiellement d'arbres fruitiers dont l'approvisionnement en eau s'effectuait jusque-là au moyen d'un réseau vétuste et défectueux. Cela a duré trente ans avec toutes les conséquences qui en découlaient pour les fellahs de la région. On peut facilement imaginer donc la joie de ces derniers à la vue des nouvelles conduites qui déversent en grande quantité le précieux liquide. Ce réseau a été rendu possible grâce au projet de réaménagement et d'extension de la partie nord-ouest du périmètre irrigué du moyen Cheliff. Il s'étend du barrage de Sidi Yacoub, au sud-ouest de la wilaya, jusqu'à Ouled Farès et Chettia, au nord, en passant par Oued Sly, Boukadir et Sobha, à l'ouest. Il dispose de conduites en sous pression pour 9900 hectares. Actuellement, l'ouvrage n'irrigue que 3300 hectares d'arbres fruitiers, le reste étant constitué de terres nues, selon le directeur de l'office national de l'irrigation et du drainage (ONID) de Chlef. «L'eau est disponible et peut largement couvrir les besoins des irrigants», souligne le même responsable. Ce projet vient renforcer l'ancien réseau de distribution qui approvisionne la plaine Est du Chlef à partir du barrage de Oued Fodda lequel est destiné à l'irrigation des vergers, notamment les agrumes situés dans les localités d'El Karimia, de Oued Fodda, de Medjadja et de Chlef.