Un quota supplémentaire de 2 millions de m3 a été demandé auprès du ministère des Ressources en eau pour l'irrigation de la plaine ouest comprise entre Ouled Ben Abdelkader, Oued Sly, Boukadir et Sobha. La campagne d'irrigation a été prolongée jusqu'à la mi-octobre, nous a appris le directeur de l'Unité de l'Office national de l'irrigation et du drainage (ONID) de Chlef. Un quota supplémentaire de 2 millions de mètres cubes a ainsi été demandé auprès du ministère des Ressources en eau. Ce volume sera puisé totalement du barrage de Sidi Yacoub, où 20 millions de m3 avaient déjà été utilisés, depuis juin dernier, pour l'irrigation de la plaine ouest comprise entre Ouled Ben Abdelkader, Oued Sly, Boukadir et Sobha. L'autre dotation de 32 millions de m3 avait été, quant à elle, fournie à partir du barrage d'Oued Fodda pour le périmètre situé à l'est de Chlef. Selon le même responsable, le prolongement de ladite campagne a été décidé dans le but de satisfaire les nouveaux besoins induits par l'extension du périmètre irrigué. Celui-ci, qui est de 11 000 ha actuellement, devrait passer à 15 000 ha dans un avenir très proche. Une satisfaction suffisante Un nouveau réseau de 6500 ha sur les 9200 prévus a été mis en service, en juillet dernier, par les services de l'ONID. Il couvre toute la plaine ouest de Chlef, qui va d'Oued Sly jusqu'à Ouled Farès et Chettia, en passant par Boukadir et Sobha. Il s'agit d'un système d'irrigation sous pression qui permet, indique-t-on, une économie de l'eau et une satisfaction suffisante et régulière des besoins des fellahs. Les parcelles touchées sont essentiellement plantées d'agrumes, d'arbres fruitiers divers et de cultures maraîchères. Sont aussi concernées les terres laissées à l'abandon depuis des décennies, à l'image de celles entourant la cimenterie de Chlef. Celles-ci vont pouvoir ainsi bénéficier, pour la première fois, depuis deux décennies, du précieux liquide à partir du barrage de Sidi Yacoub. Les travaux du nouveau périmètre d'irrigation ont été l'œuvre de trois entreprises nationales, en l'occurrence Cosider, Hydro-amenagement et Hydro-équipement. Le projet, qui avait connu des arrêts fréquents en raison de la situation sécuritaire de l'époque, a pu redémarrer, dès 2004, grâce aux moyens mobilisés par les autorités centrales et locales.