La vente de l'eau douce préoccupe toujours le BHC (bureau d'hygiène communale), car bons nombres des colporteurs d'eau ne procèdent pas au renouvellement de leurs cartes. La commune d'Oran compte, selon le responsable du BHC, 198 colporteurs, alors que d'autres exercent dans la clandestinité. Afin d'éviter la revente d'eau polluée, les biologistes du BHC procèdent au contrôle de l'eau commercialisée au niveau des différents puits de la commune. Les plus importants se trouvent à Haï Bouamama qui en compte 62. Ils procèdent également à la vérification des citernes avant la délivrance du certificat d'hygiène. Sans l'implication de tous les services compétents, en particulier ceux de la sûreté, la vente de l'eau douce menacera toujours la santé du consommateur. Ce problème devra être résolu après la réception du projet du MAO, vers la fin de l'an 2007 ou au début de l'année 2008.