Les prix du pétrole se repliaient en fin de semaine, pâtissant de prises de bénéfice et d'incertitude sur la crise des dettes souveraines en zone euro. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 112,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres vendredi, cédant 11cents par rapport à la clôture de la veille. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre abandonnait 1,71 dollar à 87,69 dollars. L'annonce, jeudi, d'une action coordonnée des grandes banques centrales avait quelque peu rassuré les investisseurs et alimenté une hausse euphorique des places boursières. La Banque centrale européenne (BCE), la Banque nationale suisse (BNS), la Banque d'Angleterre (BoE), la Banque du Japon (BoJ) et la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) avaient fait part de leur décision d'élargir l'approvisionnement des marchés en dollars, afin de soutenir un secteur bancaire européen dans la tourmente. Le répit aura cependant été de courte durée, sur un marché pétrolier toujours miné par les craintes d'un retour en récession des économies américaine et européenne, avivées par une slave d'indicateurs décevants publiés jeudi aux Etats-Unis.