Les prix du pétrole se repliaient, hier, en cours d'échanges européens minés par la crise de la dette en zone euro et la crainte d'une faillite de la Grèce, et dans un marché prudent avant les chiffres hebdomadaires des stocks américains d'or noir. La matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 111,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, reculait de 15 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques du New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance abandonnait 1,04 dollar, à 89,17 dollars. Cependant, alors que le Brent avait perdu 36 cents mardi, le WTI new-yorkais avait en revanche fait preuve d'une vigoureuse résistance, grimpant de plus de 2 dollars au-dessus des 90 dollars le baril. Les stocks d'essence devraient quant à eux avoir reculé de 500.000 barils et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) progressé de 500.000 barils. Forte hausse du brut à New York Les prix du pétrole ont fini en forte hausse, avant-hier, le marché pariant sur une nette diminution des stocks de brut aux Etats-Unis, malgré des prévisions de consommation plus pessimistes de l'Agence internationale de l'Energie (AIE). Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre a terminé à 90,21 dollars, en progression de 2,02 dollars par rapport à la veille. Les cours n'avaient plus fini au-dessus du seuil de 90 dollars depuis le 3 août. A Londres à l'inverse, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a perdu 36 cents à 111,89 dollars. A la veille de la publication des statistiques officielles hebdomadaires sur l'évolution des stocks aux Etats-Unis, "les prévisions indiquent une nouvelle diminution", a expliqué John Kilduff, d'Again Capital. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur une chute de plus de trois millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, ainsi qu'à une diminution de ceux d'essence. La période a en effet été marquée par le passage de la tempête tropicale Lee dans le golfe du Mexique, où la production d'hydrocarbures a été fortement perturbée, puis de la tempête Nate dans le sud de la zone, qui a freiné les importations de brut en provenance du Mexique. Les cours ont aussi été soutenus par le rebond des places boursières européennes, après deux séances noires en début de semaine.