Encore une fois, le wali de Mostaganem qui visitait la daïra de Hassi Mamèche, a tenu à plusieurs reprises à remettre en cause le travail des bureaux d'études ainsi que celui des entrepreneurs. En effet, en inspectant plus d'une trentaine de projets en cours ou entièrement réceptionnés, Hocine Ouaddah n'a pas caché son irritation faces aux nombreuses malfaçons apparues dans les édifices concernés. L'un des cas les plus frappants est sans conteste le projet de la maison des jeunes de Stidia dans lequel l'étude n'aurait pas tenu compte de la qualité du terrain d'assiette, dont la morphologie n'a semble-t-il pas été expertisée lors du traitement du dossier. Ce n'est qu'une fois les travaux entamés que l'entrepreneur fera part de contraintes liées à la présence de rochers ce qui aurait nécessité une révision à la hausse de l'enveloppe initiale, qui est passée de 4 milliards à plus de 7 milliards de Cts. Le plus choquant dans ce dossier c'est qu'il a fallu atteindre un taux de réalisation de 70% pour se rendre compte que le terrain était instable, ce qui aura nécessité un budget additionnel afin de le stabiliser. Au niveau du centre de santé du douar Maayzia, une grosse aberration attendait la délégation ; ici, l'étude n'a tout simplement pas pris en considération les équipements sanitaires, ni ceux destinés au personnels et aux patients ni ceux indispensables au médecin dont le cabinet ne dispose même pas du moindre lavabo pour l'indispensable hygiène. Cependant, le wali n'a pas ménagé ses encouragements aux responsables des projets de construction de logements à travers les chantiers situés sur les communes de Mazagran, Hassi Mamèche ainsi que Stidia. Le chef de l'exécutif s'est dit très satisfait du rythme et de la qualité des réalisations. Ne cachant pas sa satisfaction il incitera les responsables à maintenir le rythme de réalisations et à respecter les délais de livraison afin dira-t-il que les citoyens des communes concernées puissent rapidement bénéficier de logements décents. Il a tenu à rappeler la nécessité de veiller également à la construction des structures d'accompagnements indispensables à la vie urbaine.