Une nouvelle entreprise de forage hydrogéologique a été créée hier, fruit d'un partenariat entre l'Entreprise nationale de forage (ENAFOR) et l'Office de recherche géologique et minière (ORGM). La signature des statuts de FORAQUA, c'est le nom de la nouvelle société, ont été signés hier au siège de Sonatrach en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane. Les statuts ont été signés par Mohamed Laouadi, PDG de l'Enafor, et par Abdelkader Semiani, directeur général de l'ORGM. L'Enafor détient 51% des parts dans la nouvelle société tandis que l'ORGM est actionnaire à hauteur de 49%. Lors de la cérémonie de signature, le ministre de l'Energie a indiqué que la nouvelle entreprise va contribuer à atteindre les objectifs du secteur. Pour le ministre, et « en politique minière, les principaux objectifs du secteur sont l'accroissement soutenu de l'exploitation et de la mise en production de nouvelles ressources minérales, l'intensification de l'effort d'exploration minière ainsi que l'élargissement et la diversification de la base minérale du pays, et ce, dans la perspective du développement durable de la branche ». Le PDG de Sonatrach, propriétaire de la filiale Enafor, a annoncé que l'Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP), filiale également de Sonatrach, allait également entrer dans le capital de la nouvelle société FORAQUA dans quelques semaines. Abordant l'expérience de l'ENAFOR et de l'ENTP, le premier responsable de la compagnie a estimé que « grâce aux énergies qu'elles vont développer dans FORAQUA en s'associant à l'ORGM, un autre acteur de notre secteur, elles vont, j'en suis convaincu, faire jaillir un nouvel or, de couleur bleue, différent de celui, noir, qu'elles étaient habituées à côtoyer, mais d'une valeur tout aussi grande, sinon plus précieuse encore ». Selon les responsables du secteur, AQUAFOR a été créée pour permettre au secteur de l'eau de disposer d'un nouvel instrument qui permette de mettre en évidence les ressources en eau disponibles dans le sous-sol du pays. A ce propos, le ministre de l'Energie a indiqué que son secteur, qui s'est déjà impliqué dans la réalisation de la politique de l'eau avec l'usine de dessalement d'eau de mer d'Arzew (KAHRAMA) et les multiples autres projets qui vont permettre à l'Algérie de disposer de 1,5 million de m3 par jour d'eau dessalée d'ici 2009, démontre encore son implication avec la création de cette nouvelle société. Surtout que les besoins du pays en eau vont augmenter de 50% d'ici à 2020, selon le ministre. En conclusion, la première opportunité qui s'offre à la nouvelle entreprise, a indiqué le ministre, est « le transfert des eaux de In Salah à Tamanrasset ».