Pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des consommateurs, nombre d'opérations d'assainissement d'espaces de commerce très coûteuses ont été effectuées ces deux dernières années à travers les communes de Baraki, Sidi Moussa et aux Eucalyptus. Le but était de mettre fin au commerce illicite. Les commerçants informels sont décriés par tout le monde qui les accuse d'être derrière les fluctuations des prix, provoquant ainsi une instabilité, voire des spéculations engendrées par de fausses pénuries. A titre d'illustration, des espaces de commerce informels viennent d'être éradiqués à Haouch Mihoub et El Merdja situés dans la commune de Baraki, comme à Dehimat dans la commune de Sidi Moussa et Zitoune aux Eucalyptus. Cependant, ces actions se sont pas passées sans les plaintes des pères de famille qui exerçaient cette «anarchie, créatrice d'emplois et de revenus», relève un universitaire, vendeur à la sauvette, rencontré à Diar El Baraka, situé à l'ancien centre-ville de Baraki. Quatre nouveaux marchés de proximité, dont 2 implantés à Boukaraâ et à la cité des 2004 Logements, situés dans la ville de Baraki ont été créés. Dans cette agglomération, près de 80 000 habitants continuaient à s'approvisionner dans l'ancien marché couvert construit en 1959, qui se trouve d'ailleurs dans un état lamentable. En outre, le marché de gros de fruits et légumes, situé aux Eucalyptus, avec ses 79 locaux «est devenu aujourd'hui très exigu par rapport à la croissance démographique constante de la commune qui compte près de 100 000 habitants», selon une source administrative locale.