Une pénurie quasi-générale d'essence super cause des désagréments aux automobilistes. «Des automobilistes viennent de Meserghine, de Aïn El Turck jusqu'ici et, cela, afin de s'approvisionner en carburant mais on ne leur propose, hélas, que du gas-oil. Des chaînes indéfinissables s'y créent et, cela, au niveau de toutes les stations». C'est le constat amer d'un employé d'une station-service sise au centre-ville. Toutes les stations ne proposent que du gaz-oil. Le hic est que personne ne comprend le pourquoi de cette pénurie. D'aucuns, voulant banaliser, assurent que cela est tout simplement dû à la «circulation infernale» que connaît le centre-ville oranais les jours ouvrables, empêchant de ce fait les camions d'approvisionner les stations et de leur livrer le carburant dans les temps. Mais d'autres répliquent que cela ne tient pas debout et que cette pénurie englobe tout l'Ouest et pas seulement Oran. D'autres sources, dignes de foi, avancent, quant à elles, les aléas climatiques de ces derniers jours comme cause principale de cette pénurie : le mauvais temps en mer auraient empêché les tankers de livrer l'essence à temps. D'après l'un des employés d'une station à essence, cette pénurie aura des portées négatives de plus en plus perceptibles les prochains jours : si cela perdure, dans quelques jours, les taxis ne pourront plus rouler. «C'est vers une véritable crise qu'on est en train de s'acheminer. L'ennui, c'est que le mystère demeure total sur cette pénurie». Pour l'heure, les automobilistes temporisent et espèrent que cette crise verra son dénouement dans les heures à venir car, dans le cas contraire, ils restent conscients des désagréments terribles que cette crise pourra occasionner.