Rayane Ziane, 8 ans, pourrait être enfin sauvé. Le SOS que son père avait lancé en avril passé dans les colonnes d'El Watan a trouvé écho chez un couple de médecins exerçant dans un hôpital de la banlieue parisienne. Il souffre d'une maladie rare et déroutante. Il se griffe, se mord, se tape la tête contre le mur et mange les petits bouts de chair arrachés de son corps. Un corps frêle et à tout moment ensanglanté. Il est atteint d'un autisme profond. Il ne parle pas, ne dort pas et pleure le jour et la nuit. Des signes d'une détresse profonde. Le psychiatre qui le traite pose pour diagnostic une détérioration fonctionnelle des facultés cognitives de l'enfant. De ce fait, il n'est pas autonome. Ce qui requiert de ses parents une surveillance sans relâche, de jour comme de nuit. Ils sont au bout de leurs ressources morales et physiques. S'ils ne frôlent tous les deux la dépression. A la lecture de l'article paru dans El Watan, le couple de médecins d'origine tlemcenienne a pris contact avec Abdelkrim, le père. Profitant d'un séjour en Algérie, ils auscultent Rayane. A qui ils prélèvent une touffe de cheveux. A leur retour en France, ils envoient le prélèvement dans un laboratoire spécialisé aux USA. Le résultat de l'analyse connu. Le couple de médecins est orienté. Il y a lieu d'espérer pour Rayane. Une prise en charge au niveau de l'hôpital Avicennes à Bobigny est actionnée. Et l'admission de Rayane est programmée pour ce 5 janvier. Ses deux bienfaiteurs tlemceniens consentent de payer une partie des frais d'hospitalisation qui s'élèveront à 1,2 million de dinars. Mais Abdelkrim ne dispose pas du reste. Manœuvre de son état, il a 4 autres enfants à nourrir. Il en fait appel aux âmes charitables pour lui venir en aide.