La drogue était dissimulée dans un véhicule de type Mercedes Sprinter immatriculé au Maroc. En ce début de nouvel an, les narcotrafiquants redoublent de férocité dans l'extrême ouest du pays. Avant-hier, aux environs de 23h, dans le quartier Ibnou Sina, à la périphérie de la ville de Maghnia, les services de la brigade de lutte contre les stupéfiants ont réussi à mettre la main sur 31 quintaux de kif traité. Selon des sources sécuritaires, la drogue était dissimulée, dans un fourgon de type Mercedes Sprinter, immatriculé au Maroc et garé dans une maison. «La drogue était bien empaquetée dans 125 caisses de 25 kg chacune», nous informe notre source, qui a ajouté : «Selon une première estimation, la came est d'une grande qualité et derrière, il y a de grands professionnels, vu la technique de l'emballage, puisque tout a été fait pour que même les chiens renifleurs ne sentent rien» Cette opération, qui a permis l'arrestation de cinq personnes âgées entre 31 et 40 ans, a permis la neutralisation d'un réseau de trafic international, car, selon les premières informations de l'enquête, cette marchandise était destinée au Proche-Orient. Cette énorme prise survient une semaine après l'autre opération concernant la saisie, par la Gendarmerie nationale, de près de cinq tonnes de résine de cannabis dans le village de Souahlia (daïra de Ghazaouet) et dont la tête pensante, un jeune âgé de 30 ans, recherché par la justice et originaire de Mezaourou, dans la même commune, vient d'être arrêté. Il y a 48 heures, les services de police ont intercepté au quartier DRS de Maghnia, un véhicule de marque Mercedes, ancien modèle, à bord duquel 20 kg de kif étaient dissimulés. Deux frères de la localité de Béni Boussaïd ont été arrêtés. Cette folie des narcotrafiquants en ce début de la nouvelle année est inquiétante, en ce sens que jamais dans cette région de l'Ouest les différents services n'ont réussi à mettre la main sur une telle quantité en l'espace d'une semaine. Les frontières, pourtant dotées de postes de surveillance ultramodernes et sillonnées par des brigades itinérantes de la douane et des garde-frontières, restent bizarrement perméables. Nous y reviendrons…