-Ils réclament des «actes» : Rassemblement des concierges Des occupants des loges de concierge des immeubles d'Alger-Centre ont organisé, hier, un rassemblement devant le siège de la wilaya.Seule revendication de la dizaine de protestataires : la régularisation de leur situation. «Nous habitons ces lieux depuis plus de cinquante ans. Nos mères, qui étaient des concierges à la fin des années 1950, les ont occupés avec leur famille. Mais la cession des biens de l'Etat est intervenue et beaucoup de familles n'ont rien reçu et ne disposent pas d'actes à ce jour. Nous avons établi des dossiers complets des 4600 concierges, rien que pour Alger», assure Kader, qui réclame des autorités la cession de ces biens appartenant à l'OPGI. Les protestataires assurent n'avoir rien reçu de concret de la wilaya. -Staouéli : Les employés du DAIP sans salaire depuis six mois Les jeunes employés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), à Staouéli, n'ont pas été payés depuis six mois. «Ils sont dans le désarroi. Il y a beaucoup de retard. C'est terrible. C'est un sérieux problème pour eux et pour nous aussi», affirme Toufik Harrag, maire de la localité. Selon lui, ce dispositif a certes contribué à la résorption du chômage, mais il présente beaucoup de défaillances à l'origine du refus des jeunes à s'inscrire dans ce type d'offre.En plus des retards récurrents de payement, il cite «l'instabilité et le non-renouvellement des contrats». Cette situation fait que le dispositif enregistre un engouement auprès des femmes qui font «preuve de beaucoup de patience» alors que les jeunes hommes préfèrent travailler au noir plutôt que de ne pas percevoir leurs salaires pendant six mois. Le nombre de demandes d'emploi dans cette localité est estimé à 450.