Des dizaines de jeunes recrutés dans le cadre des dispositifs d'insertion des diplômés ont manifesté leur colère mardi 11 septembre devant le siège de l'ANEM de Boumerdès pour réclamer le versement de leurs arriérés de salaires. Les protestataires soulignent qu'ils n'ont pas été payés depuis plusieurs mois. Ce matin, ils ont dénoncé les fausses promesses tenues récemment par les responsables de l'emploi quant à la satisfaction de leur revendication. Certains de ces jeunes universitaires ont été recrutés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) pour une rémunération de 15 000 DA/mois. D'autres ont été embauchés dans le cadre du Contrat d'insertion des diplômes (CID), mais ils n'avaient jamais perçus leurs salaires à temps. Les protestataires se considèrent toujours comme chômeurs, et accusent les services concernés d'avoir accentué leurs malheurs. « Mon recrutement n'a contribué en aucun cas à améliorer ma situation », s'indigne un jeune licencié qui ajoute avoir été contraint de contracter des dettes pour subvenir à ses besoins.