Les autorités n'ont pas donné d'importance au produit efficace (le diplômé) issu de la formation en gestion et techniques urbaines lors de la prise des décisions», a affirmé le Pr. Ahcène Benmissi, hier, lors de la «Première rencontre nationale sur la gestion des villes», organisée par le club de lecture de la direction des activités scientifiques, culturelles et sportives de l'université Mentouri de Constantine et le département de gestion et techniques urbaines de la même université à l'institut des sciences de la terre et des sciences géographiques, Slimane Zouaghi. Après un léger aperçu sur l'intégration de cette filière dans l'enseignement supérieur, laquelle a été enseignée la première fois à l'université de M'sila en 1983, pour l'être ensuite dans l'université Mentouri en 2003, l'orateur a insisté sur le rôle des spécialistes dans l'amélioration de la gestion des villes. «Nous devons œuvrer pour la valorisation de l'avis du spécialiste, car celui-ci a les capacités et les compétences nécessaires qui lui permettent, avec la participation d'autres cadres et responsables, de ressortir des solutions pratiques pour l'amélioration de l'aspect urbain des villes algériennes», a-t-il souligné.Formée essentiellement de futurs diplômés en gestion et techniques urbaines (GTU), l'assistance n'a pas manqué de poser ses questions et faire part de ses craintes en ce qui concerne l'avenir de la GTU. «Nous n'occupons aucune place parmi les décideurs locaux, le diplômé en GTU n'a pas d'influence lors de la prise des décisions. J'ai travaillé au sein l'APC de Constantine, seul l'administrateur dispose de ce pouvoir», a argué un diplômé. Notons que cette filière bénéficiera d'une autonomie puisqu'elle aura prochainement son propre institut qui sera implanté à la ville universitaire de Ali Mendjeli.