La wilaya de Tizi Ouzou, à l'instar du nord du pays, a connu une pluie incessante ces dernières 24 heures occasionnant l'inondation de plusieurs rues et artères de la ville chef-lieu et le ralentissement du trafic automobile, notamment dans la matinée d'hier. Ainsi, le ruissellement des eaux de pluie, ayant débordé des caniveaux et avaloirs souvent bouchés, a occasionné, tôt le matin, un important bouchon sur l'axe routier (RN12) menant de la ville des Genêts à Azazga notamment, du boulevard Chaâbane jusqu'au lieudit Tazmalt El Kaf, rendant la circulation très difficile dans les deux sens. Contactés à ce propos, les services de la Protection civile de Tizi Ouzou annoncent avoir répondu aux appels de nombreux citoyens « pour effectuer des opérations d'épuisement et de pompage d'eaux stagnant au niveau du boulevard Krim Belkacem, à la cité Génie Sider et le lotissement Hamoutène. Pour la localité de Draâ Ben Khedda, nous sommes intervenus pour les mêmes opérations aux cités Ali Farrah et ERCA ». « Aucune victime ni dégât matériel ne sont à signaler fort heureusement », précise notre interlocuteur. A Draâ Ben Khedda précisément, « plusieurs routes ont été obstruées par les eaux, tels le boulevard Larbaoui et le chemin menant vers le siège de la daïra », selon notre correspondant qui signale que « les élèves du lycée Krim Belkacem ont été contraints de rentrer chez eux en raison de l'inondation de la cours de leur établissement ». Pour la journée d'hier, la pluviométrie était telle que de nombreux îlots urbains, dans la ville de Tizi Ouzou, étaient inaccessibles aux piétons et aux automobilistes. Cette situation a fait réagir le bureau de wilaya de Rassemblement national démocratique (RND) qui, par le biais d'une déclaration transmise à la rédaction et signée par le secrétaire de wilaya, n'épargne ni l'administration ni les exécutifs locaux. Ces derniers, « au lieu de se mobiliser pour faire face à la situation catastrophique et proposer des solutions aux problèmes qu'endurent les citoyens quotidiennement, se retrouvent piégés par des luttes partisanes et personnelles », note le rédacteur de la déclaration, M. Mokadem. Le responsable de wilaya du RND relève que « face à cette situation affreuse, l'administration et les élus locaux sont restés les bras croisés (...) »