Le king du raï se préparait pour la promotion de son dernier album, Ya Rayi, quand la justice l'a rattrapé. Il a été mis en examen, hier, pour abandon de famille et organisation frauduleuse d'insolvabilité. On attendait Khaled sur les plateaux de télévision et aux concerts pour la sortie de son dernier album, Ya Rayi, mais la justice française a décidé autrement. C'est dans les travées du tribunal de Nanterre que le king du raï a échoué mercredi matin. Il a été mis en examen pour « abandon de famille et organisation frauduleuse d'insolvabilité », avant d'être remis en liberté. Il avait été interpellé mardi après-midi et placé en garde à vue par la police judiciaire des Hauts-de-Seine (banlieue parisienne), sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. Il a passé la nuit dans un commissariat. Selon des sources judiciaires, Khaled n'aurait pas versé la pension alimentaire pour son fils et aurait organisé des transferts de fonds vers l'étranger. Le chanteur s'est vu notifier un contrôle judiciaire qui lui impose de verser une caution dont le montant est calculé en fonction de ses prochains concerts et de sa solvabilité. Khaled n'a plus le choix : il doit s'acquitter du montant de la caution, sinon direction la prison. Cette affaire tombe très mal pour le king du raï. A quelques jours de son premier concert parisien, il se retrouve dans la rubrique des faits divers. Au lieu d'occuper le haut de l'affiche. Khaled avait souffert pendant plus de 4 ans après sa première interpellation pour avoir agressé son ancienne campagne, l'album Ya Rayi devait lui donner un nouvel élan pour relancer sa carrière et reprendre le dessus sur ses problèmes familiaux. Selon diverses sources, Khaled n'aurait pas refusé de verser la pension alimentaire, mais était en désaccord avec son ex-femme sur le montant.